Pause Café date de 1981 (j'avais donc douze ans, et je n'avais plus les cheveux-longs-jusqu'à mes fesses – je les avais fait couper l'année précédente – un choc pour mes parents, mes frangin(e)s et mes profs ; par dessus le marché, je portais des binocles triple épaisseur téfal). La série se compose de 6 épisodes de 52 minutes chacun.
Joëlle Mazart est une jeune femme idéaliste envoyée pour son premier poste en tant qu'assistante sociale dans un lycée de la banlieue parisienne. Comme le titre générique l'indique, elle gagne son surnom et affine sa méthode en proposant un café à ces élèves en difficulté (aujourd'hui on dit en échec scolaire)... si régler les problèmes de cette manière était aussi simple, ça se saurait, on économiserait en temps et en argent sur le prochain G20, mais la vie n'est pas aussi aisée qu'une série télé, fusse t-elle aussi sympathique. Forcément sur le lot, quelques uns sont secrètement amoureux d'elle (après tout elle est à peine plus vieille qu'eux) ; forcément il y a une galerie de personnages fort en couleur, notamment celui qui disait sans arrêt "mais Madame, c'est qu'est ce je fais" avec sa variante "c'est qu'est-ce que je dis". Je me rappelle également des débuts en tant qu'acteur de Marc Lavoine avant qu'il ne chante que j'ai des yeux revolvers (ce qui est faux puisque mes yeux sont d'une couleur marron, yeux de cochon). La preuve en images, par ici (franchement vous auriez pu me croire sur parole !!!).
La deuxième série "Joëlle Mazart" se situe quelques années plus tard. L'héroïne est affectée sur un autre lycée de banlieue, ce qui donne lieu à d'autres histoires avec d'autres problèmes à la clé. La série sera diffusée un an plus tard, vu l'immense succès de la première mouture (à l'époque on ne parlait pas encore de saisons). Cette fois, la vie privée de Joëlle est plus étoffée puisqu'on lui connaît un fiancé attitré au doux prénom (???) de Lionel (bof y a plus sexe quand même).
8 ans plus tard, on prend les même et on recommence sauf que... sauf que Joëlle est mariée à Bernard Lecocq (lui même futur époux de Annie Duperey d'une "famille formidable"), qu'elle est mère de famille et, enfin, qu'elle est devenue Joëlle Calvet. Evidemment, son nouveau statut donne droit à de nouvelles interrogations, ainsi que les miennes puisque j'étais à l'époque entre "ado pas finie" et "jeune adulte en devenir". A l'ouest, le mur de Berlin tombait. La grosse claque, moi qui ai assisté à l'évènement en direct sur mon petit écran.
J'ai la nostalgie de cette série. L'héroïne étant profondément humaine et à l'écoute de jeunes pré et post ados que nous étions (d'ailleurs je ne suis pas certaine d'en avoir croisé d'aussi chouettes dans ma vie). Il me semble aussi que c'était la première fois qu'un membre de l'éducation nationale devenait ainsi une personne de fiction récurrente. Ensuite on a eu droit à une flopée de "madame le proviseur" mais le charme n'est pas le même. On avait eu également le droit à d'autres corps de métiers notamment avec les "médecins de nuit" mais là, avec Pause café, je m'identifiais pleinement puisque moi aussi j'entrais de plein pied dans le monde terrifiant du collège puis du lycée. Pendant ce temps, les USA nous envoyaient ses JR, Sue Ellen et consorts tout droits issus de l'univers impitoyable de "Dallas", qui était à mille lieux de mon univers. Entre deux lessives "méchants texans" et une lessive "Joëlle pause café", mon coeur ne balance pas.
Franchement, ça vous dirait pas, vous de la revoir cette série si rafraîchissante, si tendre ? Et si on lançait une pétition hein ?
15 Avis intrépides:
je connaissais pas tu vois
moi je me rappel dans mon enfance c'était parjer lewis ne perd jamais ^^
C'est vrai que c'était le début des années 80 et que tu étais encore un gamin en (très) culottes courtes voire un bébé.
oui peu etre mais !!! et le rencard ? ... ok bon je sors
Bonne petite soirée. J'ai son numéro et elle a le mien. Faut laisser suivre son cours.
J'étais tellement jeune que je n'étais pas du tout la cible de cette série, je n'ai donc regardé aucun épisode.
Mon adolescence, c'était plutôt "Sauvés par le gong", "Les années collèges" (série canadienne très bien faite pour l'époque) et "Hartley coeur à vif"!
Celles que tu me cites je les connais aussi :) Boubou. La série pause café était plutôt destinée aux gens de mon âge je crois.
arh oui, hartley coeur à vif, c'était pas mal ca
je collectionne tout sur veronique jannot et pause café depuis 1980
j'ai fait une partie sur le sujet sur mon forum
http://labrocdeseb.superforum.fr/index.htm
Ouf anonyme car je commençais à me demander si j'étais la seule à m'en souvenir...
Sans être fan de Véronique Jannot, j'aimais beaucoup ce personnage d'assistante au grand coeur. J'irais volontiers fureter sur ton forum.
Non, non, moi aussi je connais...
...mais je sais pas si tu va bien le prendre...
... C'est ma mère adorait cette série !
(cela dit en passant elle avait beaucoup plus de 12 ans en 1981)
Yes l'orange : tu serais le futur président de mon état totalitaire.
Oui elle devait avoir le double de mon âge à l'époque (mais j'étais pas amoureuse d'elle)
Pffff président ? ... j'me verrais mieux empereur !
Soit si tu veux finir à Ste Hélène. C'est toi qui choisit.
Mais je m'amuse a lire des petits bouts de blog moi .... En plus la je viens de me prendre un retour version sabro-laser sur mes jeunes annnees francaise et Joelle. Il est vrai que maintenant avec le nombre de series que l'on ingurgite
(avec plus ou moins de bonheur quant a leur digestion) on a le choix entre sexe et violence ou violence et sexe ... Et il me revient en memoire aussi que la Veronique elle en gerait des problemes varies .... Ah le bon temps ma petite dame ... le bon temps ...
Sabro laser, fulguro point, sankukai c'est la bataille.
Je regrette pas toutes mes séries d'enfance (j'ai jamais accroché à l'agence tout risque par ex) mais celle ci me plaisait beaucoup. J'aimerais beaucoup la revoir ceci dit, pas toi ?
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