lundi 26 septembre 2016
22h04
mercredi 20 janvier 2016
Le Bon Coin, ça craint... parfois

Le Bon Coin, c'est bien pour acheter ou vendre n'importe quoi, de la paire de gant de boxes, aux rollers ou encore quand on cherche à déménager. Malheureusement, parfois on clique sur la partie "animaux" et notamment les lapins. Et souvent, on s'attriste, on fulmine et on se sent complétement impuissant(e). Mais ce jour, suite à une annonce où une dame cherche un lapin à donner avec sa cage à son fils de 2 ans - ou j'ai bien dit 2 ans, je n'ai pu m'empêcher de lui envoyer ce long message que voilà, retranscrit intégralement:
mercredi 29 avril 2015
Quelques notes pour la route...
jeudi 26 juillet 2012
ça déménage !

.. . Enfin pas pour tout le monde, hein, même si nous on est tout de même complètement explosés Luna et moi (surtout moi Enzo le bogoss’). C’est la faute aussi à notre z’humaine de compagnie qui se comporte trop bizarrement en ce moment : elle nous ramène plein de cartons vide mais pas touche. On peut même pas y mettre nos patounes et nos truffes, encore moins s’en servir comme cabanes d’été. C’est trop inzuste !!! Nous on adore faire des trous partout pour faire des fenêtres à nos chouettes maisons de campagne. Enfin bon, on a pas vraiment tout compris mais on pense qu’on va bientôt quitter cet endroit pour aller ailleurs. Il paraît qu’il y a même une cour où pourra se dégourdir les pattes !
Tenez, l’autre jour, la porte de la chambre s’est entrouverte et on en a profité pour s’y faufiler. Et bien, c’était un vrai capharnaüm ! (et oui, on connais ce mot là : ben ouais, faut bien se cultiver quand elle est pas là not’z’humaine). Il y avait des sacs partout ; sur le lit, la chaise, notre vieille cage, dans lesquels elle entassait des trucs bons à jeter, « ses merdes » comme elle disait. Et puis aussi des cartons qu’elle remplissait au fur et à mesure. Enzo à montré sa truffe – il s’était planqué sous le lit, moi j’étais déjà en partance pour ma gamelle, dans le salon. Il a bien essayé de me suivre mais il savait plus où grimper pour pouvoir s’échapper. Vous auriez dû voir sa tête ! Une vraie épreuve des Jeux Olympiques !
Tout ceci pour vous annoncer qu’on déménage quoi, et que notre z’humaine elle a trop de temps pour passer ici (enfin, pour nous quand même un peu).
lundi 18 avril 2011
Le combat des titans
vendredi 24 décembre 2010
Gojan Kristnaskon*
lundi 28 juin 2010
Rituel du soir
samedi 6 février 2010
4 kilos
C'est la réponse que je donnais à toutes les personnes que j'ai croisé ce matin et qui m'ont demandé ce qui se cachait dans ma boîte. 4 kilos de lapins poilus, pas rassurés ni à l'aise. On le serait à moins – coincés dans une cage de transport à chat, bringueballés en bus, puis en métro, jusqu'au vétérinaire pour la visite de contrôle. Tout s'est bien passé. Personne n'a été blessé, ni eux ni moi. Un peu d'appréhension, eux et moi, mais soulagée de savoir que tout roulait. Un bisou et un câlin. Un peu de mauvaise tête de la part de Charlie qui n'a pas vraiment apprécié de se retrouver les 4 fers en l'air tandis que le vétérinaire lui retirait les fils. Un rapprochement certain de Enzo qui s'est réfugié dans mes bras après cette délicate intervention – que voulez-vous, c'est un ado rebelle...
Pour ceux qui hésitent encore face à la castration, je peux vous l'affirmer que le changement est radical. Ils restent fous fous – c'est amusant de les voir piquer des sprints entre la chambre et le canapé... ou faire des bons de cabri comme s'ils avaient mis les griffes dans la prise mais, une chose est sûre, ils ne sont plus travaillés par le caprice de leur hormones – le jeu du "c'est moi qui pisse le plus loin".
C'est fou comme les gens viennent spontanément vous parler lorsque vous avez une cage de transport. Y a pas à dire, ils sont canons mes lapinous. C'est fou aussi que, mine de rien, ça pèse quand même ces deux bestiaux...
mercredi 27 janvier 2010
Bulletin de santé
État de santé Charlie et Enzo trouvé satisfaisant 48 heures après l'opération - stop – Toujours aussi fous fous et craquants – stop – oeil vif ; poil brillant ; truffe agile – stop – appétit d'ogre revenu (merci foin de Crau, sent très bon) – stop – comportement déjà différent, plus calmes, plus câlins, hormones lapins folie furieuse semble résolue – stop – moins de luttes pour le territoire ; moins de pipi pour montrer qui est chef – stop - s'entendent encore mieux ; vive la paix des ménages ! Finies les corridas – stop – situation devrait être stabilisée d'ici 3 semaines – stop – pas fait la fière week end avant opération castration, angoissé même beaucoup – stop – maintenant rassurée ; vétérinaire super – stop – pas de photos pour protéger pudeur des deux pinailleurs – stop – petit cadeau quand même – stop – viendront bientôt raconter leurs exploits – fin.
lundi 7 décembre 2009
D'un chapeau
samedi 7 novembre 2009
Crapule(s)
Zyva, j'le crois pas : elle nous a traité de crapules sous prétexte qu'on fourre nos truffes partout ; qu'on pose nos pattes n'importe où, du moment qu'on sent l'odeur du napalm... euh de la bonne nourriture pour pinous.
Bon, c'est vrai qu'on est des lapins de compétition avec nos pattes arrière prêtes à démarrer au quart de tour comme si on était les rois du karting. C'est vrai aussi qu'on a la fichue manie de se fourrer dans les situations les plus dingues... mais de là à nous traiter de canailles ! Pfff, j'm'en vais appeler BB moi.
Ouep, l'autre jour Enzo a balancé la manette de jeu de la console. Hum, faut croire qu'il voulait se faire une partie de Lapins crétins et roter après avoir bu une dizaine de canettes de coca. Ok, de mon côté j'ai la sale manie de me traîner les patoches là où il faut pas ; de vouloir aller là où j'ai pas le droit... genre les chaises du salon mais euh, c'est quand même mon frangin qui a grimpé sur la table, pas moi ! Sur le coup, l'Intrépide a râlé quand elle a vu ça parce que, vu la hauteur de la table, c'était assez casse truffe son jeu à Enzo. Déjà qu'on fout le boxon sur le canapé ; qu'on s'amuse à faire des dérapages contrôlés.... ou qu'on squatte la salle de bains au moment où l'Intrépide veut prendre sa douche et qu'on s'écroule juste sur le seuil jusqu'à ce qu'elle râle "Vous rentrez ou vous sortez ?".
Mon frangin est plus calme quand il est pas avec moi, ceci dit. N'empêche que je le pousse pas non plus à grimper n'importe où. Paraît qu'on est très curieux et déjà on a chacun notre surnom (moi c'est Bob Morane l'aventurier et lui c'est Patapouf 1er le mangetout).
A notre décharge, on est deux jeunes lapins plein de vie, en phase d'adolescence... mais sans les boutons d'acné, encore heureux – vous imaginez le truc – beurk beurk ! Alors, nous traiter de crapules parce qu'on est des petits fous fous.... Vas-y, on est pas de la teci !!!
PS : Au jeu du "qui est qui ?", sauriez-vous deviner où est Charlie ? Où est Enzo ?
samedi 26 septembre 2009
La Maison des Carottes Secrètes
"Ici la Voix. Nous allons accueillir deux nouveaux arrivants. A vous de découvrir quel est le secret de ces deux habitants."
- Hey ho ! Ça va pas ? On va pas rester trois mois non plus…
- Tais-toi Charlie. On a la chance de pouvoir gagner un tas de belles carottes. A partir de maintenant, toi et moi on se connaît pas.
- Euh… j’voudrais rien te dire, Enzo, mais tu crois pas qu’il y a une certaine ressemblance entre nous ? J’dis ça, j’dis rien moi.
- T’inquiètes. Je mettrais des lunettes, une moustache, et le tour sera joué.
"Ici la voix. A vous la maison des carottes secrètes"
- Au début, on était pas logés à la bonne enseigne. On avais en tout et pour tout qu'une cage de un mètre sur 45 centimètres. Ok on était tout petits à l’époque. On pesait à peine 400 grammes. Pfff, des p’tits bébés qui faisaient que dormir – bon ça n’a pas changé d’ailleurs. C’était notre pièce secrète de la maison….
- Secrète, secrète qu’il dit, l’autre. Et les barreaux, ils sont là pour faire beau ? Ils sont là pour le fun ? Secrète, pfff…. On se croirait dans un mauvais épisode de Prison Break…
- Arrête de me contredire tout le temps, Enzo, c’est moi qui cause. C’est moi le chef ! Bon, je reprends. On nous a introduit dans la Maison des Carottes Secrètes pour qu’on se mêle aux autres pinous. M’enfin ils sont bizarres ces deux là. Une pinou très grande avec des trucs sur le museau - on appelle ça des lunettes… m’enfin grande, c’est vite dit, et des fois elle s’allonge par terre et on vient la renifler. Même que Enzo adore manger ses poils... enfin ses cheveux.
- Oh, ça va, hein, t’es pas obligé de raconter notre vie non plus !!
- Quoi, c’est pas vrai ? Tu manges pas les cheveux des gens toi ?
- Bah ça ressemble tellement à du foin.
- Mouais, du foin noir alors. Passons. Il y a aussi un autre lapin bizarre qui vient tout le temps voir ce qu’on fait. C’est le frère de la pinou en chef. Elle arrête pas de nous houspiller quand on fait les cons, en disant que c’est elle le boss ! Pfff, on fait semblant de lui obéir si ça lui plaît…
- Charlie, tu pars un peu dans les digressions. Je vais continuer. Donc, au début on était en cage puis petit à petit on a eu un peu plus d’espace. C’est pas si mal car, comme ça, si on se dispute, chacun va bouder dans son coin. J’ai beau adorer mon pinou de frangin, des fois il me casse les pattes à toujours vouloir me dominer. Faut dire aussi que notre clapier est pas trop mal aménagé avec un carton qui sert de terrasse, une maison en bois, un arbre à chats – on s’en sert pour le démonter - ça nous amuse hum - une cabane en carton marron où on aime bien faire la sieste. Pas de piscine dans notre maison parce que contrairement à vous, les humains, on déteste la flotte, sauf pour boire. Quelle idée de se laver cette manière alors que c’est bien plus simple de se faire la toilette mutuellement ! On peut dire qu’on est écolo. Bien sûr, pour accéder à la supérette, faut faire quelques missions euh… comme du genre à porter un sachet sur la tête, bondir sur le canapé, passer derrière la télé... mais bon le jeu en vaut la carotte car on a plein de bonnes choses… des granulés, du bon foin vert croquant, des légumes – on aime trop le céleri et les endives, ou encore des fruits comme la pomme – mais ça on n’en a pas trop souvent car il paraît qu’il faut pas abuser des bonnes choses. Bon tout ça pour vous dire qu’on est bien à la Maison des Ca
rottes Secrètes et qu’on vous demande de garder vos SMS. Inutile de taper 1 pour Charlie et 2 pour moi, Enzo. ON VEUT PAS PARTIIIIIIIIR !!!!!! VIVE LE RABITT POWER !!!!
vendredi 28 août 2009
La campagne, ça nous gagne
Ouais, c'est bon, elle est affalée sur le canapé à zapper entre les programmes. Pfff, on a jamais compris l'intérêt de cette boîte moche avec des gens dedans qu'on peut même pas attraper... sont fous ces humains mais en même temps on est nourris, logés, blanchis et câlinés : on va pas trop se plaindre non plus. Euh ouais on se présente quand même : nous c'est Charlie et Enzo et on est les deux lapinous de l'Intrépide (faut voir les surnoms idiots qu'elle nous donne des fois... sont vraiment gaga et manipulables ces bipèdes). Donc, on retourne à nos moutons (ben on en n'a pas vu là où on est allés, mais il paraît que ça se dit ce genre d'expression) et on en profite pour prendre le PC d'assaut avec nos petites papattes car on va vous raconter - un peu - la semaine de deux lapins des villes à la campagne.
Déjà on se doutait que quelque chose allait se passer quand vendredi dernier, l'Intrépide a commencé à ranger nos affaires dans des sacs - doudous, plaid, nos gamelles, et même des trucs dégoûtants qu'on appelle des médicaments. Pis ça s'est précisé quand elle nous a chopé sans rien dire - en traître - alors qu'on crapahutait tranquillement dans le salon comme à notre habitude. Des fois elle râle parce que j'ai tendance à aller derrière la télé, là où il y a plein de trucs à grignoter - ça s'appelle des câbles, et elle vient vers moi fâchée en me disant "ouste, Charlie". Nous on rigolait au début car elle avait du mal à nous reconnaître tellement on se ressemblait mais maintenant y a plus moyen de se faire passer l'un pour l'autre alors c'est moins marrant quand on veut faire des bêtises.
Du coup on s'étaient blottis l'un contre l'autre car on pensait qu'elle voulait plus de nous vu qu' "on est deux sacrés pirates" comme elle dit souvent. Mais finalement elle nous a installé dans une espèce de truc qui roule et on a eu peur quand ça s'est mis en route... mais en fait nan, c'est plutôt rigolo - sauf quand on glisse dans la cage, et on a fini par s'endormir tellement ça berce.
Le soir on est sortis pour se dégourdir un peu les pattes et aussi pour nous remettre de nos émotions parce que c'était la première fois qu'on faisait un aussi long trajet... enfin non, y a bien la fois où on est arrivés chez l'Intrépide mais on était encore des bébés. Dans le salon il y avait un monsieur qui nous regardait en faisant "tssss" ou "non, pas par là" parce que là aussi il y avait un tas de câbles derrière la télé. Un de ces jours on vous expliquera pourquoi on adore tant passer derrière ces trucs tout moches. Le monsieur est le papa de l'Intrépide. Il a l'air pas commode comme ça, avec sa moustache, mais le dernier jour, quand il a cru que sa fille voulait nous remettre plus tôt dans la cage, il a dit "laisse-les encore un peu, des lapins c'est fait pour se dépenser. Ils s'amusent là..." et l'Intrépide lui a répondu en riant que "si elle s'était levée c'est pour jouer avec nous mais surtout pour vérifier que Enzo ne mangeait pas n'importe quoi". Faut dire qu' Enzo est un gros patapouf qui mange tout ce qui tombe comme... des pommes et des poires, et c'était le cas car, en plus d'être un jardin, notre terrain de jeux était aussi un verger ! Je vous laisse imaginer la suite....
Mais pour nous, le vrai cadeau ça a été le lendemain de notre arrivée : on a découvert un truc énorme !!! L'Intrépide nous a chopé - décidément c'est une manie chez elle, et elle nous a déposé sur un truc tout vert qui sentait bon ; ça s'appelle un jardin. On peut vous garantir que pour des pinous comme nous, c'est le paradis. Du coup on courrait partout comme des fous en faisant des super bonds ; on s'amusait à se poursuivre ; on grignotait directement dès qu'on avait faim et on jouait à cache cache avec l'Intrépide car on avait déjà chacun notre terrier préféré. Et c'était comme ça tous les jours, nom d'un lapin de pâques ! Si c'est pas ça, le bonheur ?! La maman de l'Intrépide venait dehors pour bouquiner sur une chaise. De temps en temps on s'approchait d'elle pour la renifler et elle nous reconnaissait l'un et l'autre - pour le coup on était sur le C... heu, pardon, popotin. Elle est très gentille cette dame, car elle avait toujours une carotte ou une endive pour nous.
Euh, voilà c'est à peu près tout. Je sais pas si l'Intrépide vous racontera sa semaine de vacances à elle - faudra lui demander mais nous, on sait pas ce qu'elle fabriquait quand elle s'éclipsait, ni où elle allait ni qui elle allait voir. On vous mettra les photos de nos prouesses une autre fois. Faut pas nous en vouloir, mais on vient juste d'apprendre à se servir d'un PC, alors faut nous laisser un peu de temps avant qu'on sache se servir correctement du numérique mais, promis, on vous oublie pas.