Lorsqu'Intrépide a proposé à ses lecteurs de squatter s'inviter poliment sur son blog, j'ai tout de suite pensé : « Tiens, j'ai envie de le faire ». Mais, impossible de trouver un sujet potable dont je pourrais parler. Le vide intersidéral, nada! Alors je me suis un peu résignée, quand, ce matin, j'ai eu un éclair de génie (enfin, je m'envoie un peu trop des fleurs, là...). J'avais trouvé mon sujet, celui auquel je m'intéresse depuis peu mais qui me semble tout à fait naturel et qui s'est imposé à moi de la manière la plus douce qui soit. Trêve de suspens, je vais vous parler de... roulement de tambours... végétarisme!
Et là, vous vous dites, ça va être barbant. C'est à peu près les réactions que j'encaisse depuis que j'ai pris cette décision : « mais quelle mouche t'a piquée? », « c'est une lubie qui va te passer »... Effectivement, cette dernière peut sembler être un caprice, tant je l'ai prise rapidement. Il m'a suffit d'y réfléchir une journée pour comprendre que c'était la voie que je voulais prendre. Le commerce de la fourrure, les abattoirs, tout cela m'inspirait déjà beaucoup de dégoût. Mais j'ai franchi là le pas décisif vers « une nouvelle vie ». Tout cela me semble maintenant normal. Et je vais faire, pour ceux qui ne sont pas courant, la distinction entre végétarien et végétalien. Le premier (moi, en somme) ne mange plus de viande et de poisson. Le second, un peu plus « extrême », dirons-nous, abolit aussi tout ce qui vient des animaux : lait, oeufs, miel, etc. J'aurais un peu plus de mal à me faire à ce dernier mouvement, mais il paraît que tout cela se remplace aisément, alors...
Diverses raisons poussent au végétarisme : certains pour des raisons de santé (des études qui prouvent que la viande est mauvaise sur le long terme, par exemple), pour des raisons écologiques, ou, comme moi, pour défendre la cause animale. Et je pense qu'il y en a même d'autres encore. J'appréhende déjà la réaction de ma famille, même si je ne mangeais déjà pas beaucoup de viande. Je fête mon anniversaire dans deux semaines, ce qui signifie « repas de famille ». On verra bien comment cela se passera. Je n'ai pas envie de passer pour une bête de foire, mais je crois que, malheureusement, tous les végétariens sont confrontés à ce problème. Si tout cela vous intéresse, je vous conseille cet excellent forum qui m'aide et m'apprend beaucoup de choses! Je ne cherche pas à convaincre le reste du monde, mais un converti de plus, ce n'est pas de refus ;)
7 Avis intrépides:
Faudra être drôlement persuasive alors pour le rallier à la cause, car j'adore le rosbeef d ema mère et le navarin de ma soeur ;)
Mais j'en mange rarement...
Je suis comme Bouclette. Sans être une grande carnivore, je mange quand même un peu de viande (surtout viande blanche). Par contre, hors de question d'avaler tout ce qui a trait au lapin (j'aurais l'impression de manger le cousin de Pinpin 1er). C'est d'autant plus méritoire que les gens ont tendance à juger ce qui diffère d'eux.
Je n'essaie pas vraiment de convaincre les autres, car je sais que c'est presque mission impossible. Les 3/4 des gens à qui j'en parle me disent : "je ne pourrais pas m'en passer", donc je ne vais pas leur montrer qu'on PEUT s'en passer, ils ne me croiraient pas ^^
Effectivement, on est jugés, pris pour des fous qui mangent seulement de la salade, mais bon, en général je ne réponds pas à ça et voilà.
Je pense qu'on peut s'en passer mais je suis trop faible pour essayer^^. Mais une chose est sûre : tu ne pourras plus jamais me faire manger de lapin (à part le manger de caresses). J'aime pas non plus le goût de certaines viandes comme le mouton. Petit à petit on y arrivera :).
franchement j'admire ta démarche!Du moment que tu te sens biennnnnnn...t'as pas à t'inquièter de ce que les autres diront ^^
voilà une démarche citoyenne !
Merci pour ces encouragements ;) Franchement, ce n'est pas dur du tout, sauf aux repas de familles ou entre amis ou il faut prévenir à l'avance ^^
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