Normalement tout est synchro afin que vous puissiez prendre la correspondance au moment M, ou plutôt à l'arrêt A. Il faut compter environ 9 minutes pour aller de chez moi à la porte des postes (oui mais bien sûr et le chocolat tu le mets dans le papier alu ?) car c'est sans compter le trafic et les 12 tonnes qui vous bloquent la circulation. Pour faire bref, les 9 minutes se sont rallongées à un quart d'heure et en descendant que ne vois-je pas arriver ? Ma correspondance.
Bien entendu sprint final avec ma petite serviette en cuir (ça fait toujours plus sérieux de se présenter à un entretien avec une serviette plutôt qu'une pochette) en suant comme un boeuf car j'étais bien évidemment en tailleur (il vaut mieux éviter le bermuda militaire et les tongs dans ces conditions). Chouette me disais-je... Oui mais comme c'était la première fois que je prenais cette ligne et que je m'étais plantée d'arrêt : voilà donc que notre cher bus me file sous le nez ! Le prochain m'amènerait fatalement en retard à l'heure du rendez vous (ça fait moyen devant un potentiel futur employeur).
De rage j'ai balancé la si jolie serviette contre un poteau avant de la reprendre et de commencer à marcher (sans doute comptais je me rendre là bas à pieds, ha ha !) tout en maudissant à voix haute ma malchance coutumière. Je suis passée à côté d'une ambulance et l'un des deux types m'a entendu pester. Il m'a aussitôt demandé où je me rendais. C'était mon jour de chance car ces deux sympathiques ambulanciers se sont proposés de me rapprocher et, mieux encore, ils m'ont déposée juste en face du lieu du rendez vous. C'est pas la classe ça ?
Nous avons bien bavardé dans le véhicule, l'un me posant des questions on va dire ciblées (il voulait savoir si j'étais célibataire - j'avais le sourire aux lèvres genre "si tu savais mon gars !") et cet échange m'a permis d'oublier mon stress. En vérité j'étais déjà bien détendue car je m'étais mis dans la tête que je n'avais rien à perdre (bon j'avais quand même préparé, pas de mauvais esprit).
Imaginez la tête des gens qui prenaient leur pause clope en me voyant débarquer en ambulance (tiens il y a quelqu'un qui a eu un malaise ici ? Et bien non, c'était l'intrépide qui avait encore trouvé un moyen de se faire remarquer). Bien sûr, cette anecdote m'a précédé et j'étais plutôt à l'aise lors de l'entretien. C'est pas tous les jours qu'on a un taxi aussi spécial, n'est ce pas ?
Le reste de la journée fut dans la même veine (une course pour rentrer chez moi - 20 minutes pour avaler quelque chose vite fait avant ma réunion à l'Anpe... Pardon le pôle emploi où je n'ai rien appris de plus que je ne savais déjà). Une autre truc m'a frappé : les trois fois où j'ai emprunté le bus, trois fois des gamins de centre aéré le prenaient également - de véritables sardines dans une boîte en fer. Il y a des jours comme ça.... Un jeudi comme les autres dans la vie d'une Intrépide.
6 Avis intrépides:
Ah ca si ce n'est pas la classe ! Je ne m'y connais pas !
L'intrépide porte bien son nom ;)
Système D Séb', système D (y a que ça de vrai !)
ha j'adore enfin pas tes petits malheurs hein mais y'a quand même eu du bon dans tout sa ^^...débarquer en ambulance, fallait vraiment le faire ^^.
Ben oui, c'est tombé sur ma pomme (de l'art et de la manière)
ça c'est vraiment la classe !!! un signe du destin ?
Je ne crois pas non AMF, juste un peu de chance pour une fois !
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