samedi 21 novembre 2009

Le bal des tracas

Faire des courses pour une Intrépide telle que moi relève du parcours du combattant. Déjà, il ne faut jamais s'attendre à ce que le magasin soit désert un samedi matin. Tout le quartier s'étant donc donné rendez-vous là... par conséquent, embouteillages près des caisses ! Manquait plus que les constats entre deux accidents de caddies qui s'entrechoquent afin de piquer une place. Et je vous assure que passer derrière trois charriots rempli à rebord alors que l'on a deux sacs de provisions, on a le temps de voir du pays.

Visiblement, je ne suis pas au bout de mes ennuis. En déposant mes articles sur le tapis déroulant, paf la lanière de mon sac se fait la malle et je me retrouve comme une andouille à souhaiter à ce qu'une troisième main pousse au milieu de mon torse afin de porter le sac tombé en disgrâce... enfin tombé tout court. Passé ce souci de logistique, je sors enfin du magasin, dès que les portes automatiques veulent bien s'ouvrir, et me voilà ahanant, ployant sous le point de deux énormes sacs à provision, entamant un chemin retour de 10 minutes à pied – ça c'est pour ma séance hebdomadaire de sport. Mais j'y arrive ; j'y suis enfin, chez moi.

Arrivée devant la porte de mon appartement, grand moment de panique, et de solitude aussi. La clé s'insère mais ne tourne pas. L'hiver dernier nous avions eu quelques soucis relatifs à la serrure – une serrure trois points, rien que ça, très sécurisante mais extrêmement coûteuse en cas de problème. J'imagine déjà la tête du serrurier en train de se frotter les mains, ou mieux encore, je m'imagine faire de l'escalade jusqu'à la fenêtre de la cuisine, au première étage... Après quelques essais infructueux, la porte ne résiste plus. Je pousse un soupir de soulagement, rassurée ou presque.

C'est sans compter un autre tracas.... Le dernier je l'espère.

Comme à mon habitude, je lance un coucou à mes deux crapules sur pattes... mais voilà qu'ils sont introuvables ! Ni dans leur cages, ni en dessous de la table. Pas plus dans le cellier que dans ma chambre. Je commence à croire qu'ils se sont faufilés derrière moi quand je suis sortie et qu'ils se sont empressés de grimper les marches pour se retrouver à l'étage supérieur. Moquez vous mais Oscar m'a déjà fait ce coup là et on n'est jamais trop prudente. Sur le coup, je m'inquiète sérieusement. On t-ils été enlevés par une soucoupe extraterrestre en forme de carotte ? Je n'en mène pas large car, malgré mes grognements intempestifs à cause de leur bêtises, je les aime mes petits poilus.

Que croyez vous qu'il arriva ?

Ces deux bandits aux longues oreilles m'avaient suivis jusque dans les toilettes – ne me demandez par pour quelle raison ils adorent cet endroit – et comme j'avais refermé la porte avant de partir, je n'y ai pas pris garde. Même s'ils s'étaient déjà attaqué à la tapisserie et attaquaient l'autre pan du mur quand je les ai trouvé, j'étais contente de les revoir. Plus de peur que de mal donc.

Malgré le beau soleil et le temps relativement clément, il est hors de question que je sorte de nouveau aujourd'hui. La journée n'est pas terminée... ni les possibles tracas si j'ose encore m'aventurer dehors.

Décidément, je porte bien ce nom d'Intrépide. Vous ne trouvez pas ?

5 Avis intrépides:

Anonyme a dit…

Sales bestioles va...toujours la où on ne les imagine pas! Je te souhaite un bon dimanche, comment vas tu??

Anonyme a dit…

oh la la, en effet, trépidante vie ! ici, c'est la casse qui est à l'honneur... en deux jours, 3 verres, une assiette creuse et deux ou trois autres objets (c'est décidé, je ne touche plus rien ! non, c'est dit ! gniark gniark gniark)

ma vie intrepide a dit…

@ Anonyme : faut que je fasse attention s'ils commencent maintenant à me suivre comme des petits chiens :p.

@ Plumevive : tu me bats à plate couture pour ce qui est du bris de vaisselle. Euh, je suis pas sûre de t'inviter à manger un de ces jours ;)

Lux a dit…

Ah ah les pauvres lapinous... ça m'arrive souvent aussi d'enfermer Daisy dans la salle de bain le matin et de l'y retrouver le soir... elle n'est pas très gentille en général à ce moment-là!

ma vie intrepide a dit…

Les pauvres, les pauvres : en même temps ils ne sont restés qu'une heure dans leur prison, pas de quoi appeler la SPA :p

J'imagine la colère de miss Daisy...