Pour faire écho à un billet de Madame Bulle ici (je fais passer l'info pour cette offre incroyable, mais jusque quand ?), j'évoquerais les joies de l'enfance via les jouets que l'on bricole.
Les enfants sont doués d'imagination et parfois (je le constate quand je regarde mes neveux) ils s'amusent davantage avec deux ficelles et un bout de bois malgré tous les W*i, Play*tion et autres gadgets futuristes. J'exagère, mais à peine.
De mon enfance, je retirais plus de satisfaction par la confection de cartes de pays imaginaires (moui, avec le tracé des provinces et tout et tout), de billets de banques plus vrais que nature, estampillés monnaies nationales de mes pays inventés de toute pièce. Je me souviens également qu'avec deux chaises, j'avais - au choix - un autobus, un taxi ou un canoë (selon la configuration et le nombre de chaises, cela va de soi). Avec des pinces à linge piquées à ma mère (qui de se demandait à juste titre quel était le lutin qui faisait ainsi exploser le budget "pinces à linges"), nous confectionnions, mon frère et moi, des circuits automobiles. J'étais par ailleurs "la reine des tentes". N'y voyez pas là mauvais esprit de ma part, mais avec deux/trois plaids... ou plus, et ces fameuses pinces à linges, une après midi j'avais réquisitionné ma chambre afin d'édifier (?) une chaleureuse maisonnette en couvertures avec, je ne mens pas, un coin salle de bains nanti de son miroir accroché au montant du lit. Enfin, comme j'avais des velléités de couturière... au tout au moins de styliste, un pauvre chien en peluche nous servait de mannequin : habillé comme un mafiosi (costume blanc, cravate rouge), nous le faisions défiler sur le lit en guise de podium.
Il faut dire qu'à l'époque mes parents n'avaient pas énormément de moyens. Malgré cela, ou sans doute à cause de cela, mon imagination débridée a fait la part belle à mes souvenirs des mercredis et de samedi après midi. Merci à toi, Bulle, de m'avoir replongé dans ces jolis moments.
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