Nous y voilà : le face-à-face tant annoncé pour un poste clé qui, logiquement, servira de tremplin pour les prochaines présidentielles.
A ma gauche (?) Martine A. 58 ans maire d'une grande métropole, fille de. Elle promet un changement radical. A mon centre, Segolène R., 55 ans, ex-candidate à la marche la plus convoitée de la république, poitevine d'adoption, chantre de la « fraternité ».
Entre les deux, mon coeur ne balance pas vraiment. Mon coeur fortement ancré à gauche, même si je ne dispose pas de la petite carte, n'est pas séduit. Où est passée ma gauche ? Celle qui défend les faibles ? Celle qui est un vrai parti d'opposition ? Non, rien de rien que de la frilosité, des bagarres et des coups bas. Honnêtement, je suis finalement contente de pas être (encore) une militante active. Quelle image déplorable donnent ces coqs/poules de basse cour incapables d'accorder leurs violons faute d'un égo modeste (à ce niveau là, c'est tout un orchestre symphonique) , et de mettre en place un programme cohérent fort. La seule « avancée », ce sera, forcément, l'accession d'une femme à ce poste envié. Et après ?
Non, décidément je n'aimerais pas être à la place du militant qui devra faire son choix ce soir.
Cette royale bataille est en vérité à l'image de notre société : morose et sans espoir.
1 Avis intrépides:
tres juste! on se croirais dans une cours d'ecole, bien que les enjeux soient differents.
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