Je n'y croyais pas à vrai dire. J'avais des doutes, y compris ce matin quand je me suis assise avec mon mug de café devant la télé et les premiers résultats qui tombaient me donnaient le sentiment que j'avais, hélas, raison une fois de plus. Les sondages des deux précédentes élections avaient donné vainqueurs les deux adversaires successifs face à un guignol qui ne fait même plus rire au bout de 8 ans, et le coup de théâtre avait d'autant été plus crispant. C'est donc avec un sentiment de défaitisme que j'avais machinalement allumé ma télé. Je n'en revenais donc pas quand la commentatrice télé me confirma que je ne rêvais pas, que le "la World company" l'avait élu.
Bien sûr, il y aurait un temps d'adaptation ; bien sûr il n'était pas un super héros ; évidemment le soufflé retomberait, inévitablement, car les attentes risqueraient d'être déçues, mais ce matin là, j'étais confiante, voire euphorique car oui, tout était possible, que moi aussi je pouvais y arriver (non, pas à devenir la prochaine présidente des Etats Unis ;-) je n'ai rien de Geena Davis) mais tout au moins à régler ce qui me semblait insurmontable jusque là.
Pour le coup, la patrie des libertés et des droits de l'homme avait un sérieux train de retard.
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