jeudi 23 avril 2015

Des choses que je ne sais (toujours) pas faire


Pour faire suite à l’ancien billet qui est ici, pour les plus curieux…

- Rouler en vélo sans les mains. J’ai beau faire ma crâneuse avec mes nouvelles lunettes de soleil, je ne suis pas franche quand il s’agit d’uniquement pédaler en laissant mes petites mimines dans les poches de mon blouson. Parfois, certes, je fais ma maligne, je roule d’une seule main – gauche ou droite, je ne fais pas de différence. Mais ça s’arrête là. Connaissant ma malchance coutumière, il est fort à parier que je me retrouve le cul par terre. Et la terre est basse, comme on dit.

- Je ne sais toujours pas conjuguer le verbe « avoir ». On a beau m’avoir expliqué la règle des centaines de fois, je conjugue toujours ce verbe au petit bonheur la chance. Le cas s’applique également au « hors jeu » en football : n’essayez pas de me l’expliquer car je hocherais la tête d’un air entendu, mais serais toujours incapable de vous dire si ce fichu footballeur est en faute.

- Jouer d’un instrument de musique. Et Dieu sait à quel point j’aime la musique ! J’étais pourtant supposée recevoir une guitare en cadeau. Vœu pieux. Vœux non exaucé. Quoi que, à bien y réfléchir, il aurait mieux valu que je joue de la batterie afin de canaliser toute cette énergie. Demandez à ma mère qui cherchait toujours ses casseroles et ses aiguilles à tricoter lorsque j’étais gamine. Mais, comme on dit, il n’est jamais trop tard pour bien commencer.

- Je ne sais toujours pas ne pas être franche. Dans le monde dans lequel on vit, c’est hélas un défaut alors que j’y vois plutôt une qualité. Défaut qu’on m'a longtemps reproché. Et que l’on me reproche encore. Mais que voulez-vous, ce n’est pas à des vieux singes qu’on apprend à faire la grimace ! Et je ne sais pas mentir lorsque quelque chose me déplaît. Et j'ai du mal à ne pas dire ce que je pense vraiment, même si j’apprends doucement à mettre de l’eau dans mon vin dans le flot de mes opinions. Pas plus que la manipulation ne fait partie de mes attributions.

Et, comme dit le dicton : jamais deux sans trois. Qui sait : peut-être un autre « je ne sais toujours pas » ?

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