mardi 9 juin 2015

Vous ne seriez pas un peu folle mademoiselle ?

Pour paraphraser Florence Foresti dans dans sa magistrale interprétation d’Isabelle A. Car, après mûres réflexions, je pense que c’est évident :

  • J’engueule régulièrement mes lapins en allemand. Quand je les engueule, bien sûr, car je ne suis pas toujours en train de crier après eux, les pauvres. Mes voisin(e)s peuvent donc entendre allégrement des « Raus » « Schnell » et autres joyeusetés teutonnes si jamais ils/elles daignent tendre l’oreille à ma porte.

  • Je danse dans les bureaux de mes collègues. Enfin je danse un peu moins maintenant, faute sans doute à l’arthrose^^. J’ai même initié une danse que j’ai nommé « danse du pompon ». Suivez mon regard, le lapin d’Alice n’est pas très loin…

  • Il m’arrive parfois de chanter à tue tête, casque vissé sur les oreilles – de la simple oreillette discrète au gros casque monstrueux bien flashy mais qui protège si bien des continuelles conversations insipides. Généralement je le fais entre 8 et 9h du matin, lorsque je m’élance dans le chemin de terre qui me mène à mon travail et parfois je fredonne seulement, parce que je suis infichue de répéter correctement les paroles. Aujourd’hui donc au programme : « Asaf Avidan » « Christine and the queens » et « Placebo ». il va sans dire que c’est sur mon vélo que je m’amuse à chanter ainsi à tue tête. Certains le font bien sous la douche ou dans la baignoire ! Les quelques passants me regardent, interloqués « c’est qui, cette extraterrestre ? ». De toutes façons, vue comme je suis accoutrée, gilet jaune, moufles et mon manteau en hiver, je ne suis pluss à ça près. Quand le soleil donne, ça passe mieux. Bizarre bizarre…

  • J’adore quand mon téléphone sonne car aussitôt le générique du Dr Who s’enclenche et je trépigne de joie. Toutefois, après quelques bidouillages hasardeux, paix à son âme, mon smartphone refuse de me donner autre chose que la liste qu’il me met à sa disposition, le petit con.

  • De temps en temps, j’ai des accès de folie furieuse, alors je saute, je tressaute et fais tressauter quiconque se trouve à ma portée ; ris sardoniquement, comme un de ces fous évadés d’HP ; je discute à voix haute avec une de mes nombreuses personnalités – ils font un de ces raffuts dans ma tête et m’empêche de réfléchir convenablement, les rustres. Bref, je ne suis pas toute seule là-haut.

Et sinon, il y a quelqu’un qui veut bien m’épouser ?

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