jeudi 22 janvier 2015

Mes résolutions 2015


  • Perdre du poids – un peu, voire raboter beaucoup. Parce que ce ventre, non, c’est juste pas possible ! On dirait une bouée de sauvetage, un cachalot échoué sur la plage. J’exagère le trait certes, mais j’aimerais quand même retrouver une meilleure ligne, un meilleur profil. Va y avoir du sport, comme qui dirait...  Je ne parle pas des fesses : mes 40 minutes de vélo quotidiennes sont là pour attester que la façade sud n’a pas besoin de ravalement.

  • Changer des lunettes c’est fait ! J’en ai rêvé : notre ami Alain l’a fait pour moi et le refera encore cette année vu qu’il me faut des solaires pour l’été…. Ne commencez pas à dire que dans le nord il n’y a pas de soleil : c’est bien évidement archi-faux. C’est juste que, comme on a moins, on en profite mieux, et plus.

  • Arrêter la cigarette ? Non, pas pour moi, car ce n’est pas mes 2/3 clopes du week-end qui me pousseront au vice. Oui Monsieur, oui Madame, fumer – même si je sais « qu’c’est pas bien », reste pourtant un petit plaisir. Parfois je me dis que c’est un peu  bête aussi.

  • Ne pas passer mon permis et persister dans ce sens. J’ai bien (sur)vécu sans jusque là, je ne vois toujours pas les raisons qui me pousseraient à le passer, hormis quelques petites contrariétés de temps à autre : les positifs l’emportant sur le négatif. Tête de mule je suis ; tête de mule je resterai.

  • Voir Dublin et mourir. Bon, escamotons quand même la deuxième partie parce que je n’ai pas envie de faire le grand saut, pas encore non, mais, maintenant que ma phobie des aéroplanes est vaincue, il est temps de me promener dans la patrie d’Oscar Wilde.

  • Me laisser émouvoir à nouveau. Mais ça, ce n’est pas encore gagné  car le cœur, comme on dit, le cœur a ses raisons que j’aimerais bien connaître. Avoir ce petit pincement au cœur ; ce cœur qui décroche et qui fait boum. Au jeu du « suis-moi je te fuis, fuis moi je te suis » je suis pas mal douée.

  • Continuer à rire de tout, mais surtout de rien, et encore mieux : du pire. La vie est bien trop courte pour la prendre au sérieux même si des gens graves la prennent, celles des autres.

  • Continuer à me battre contre la haine, l’ignorance, les préjugés et l’intolérance. Je sais : il y en a du pain sur la planche. C’est un domaine dans le lequel, hélas, le chômage n’a pas force de loi. Une goutte d’eau et mes petits poings serrés. Mais l’espoir est ce qu’il nous reste.

  • Et enfin : me droguer.

Oui vous avez bien lu : me droguer à l’amour, à l’amitié, au rire, à la joie, à la bonne humeur, à tout ce qui, ici-bas, fait ce qu'il y a d’intéressant dans nos pauvres petites existences. Et puis on ne sait toujours pas ce qui nous attend dans l’autre vie.

Pour conclure en littérature, en empruntant les mots d’un mort mais bien vivant, éternel pour le coup :

« If music be the food of love, play on, give me excess of it »

By William Shakespeare himself

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