En fait, le titre n'a strictement rien à voir avec une quelconque intrusion dans l'univers impitoyable du web 2.0 mais figurez-vous que j'avais fait un rêve complétement hallucinant la semaine dernière – j'écrivais un magnifique article perdu hélas pour la postérité, et j'étais prête à le mettre en ligne oniriquement quand je me suis réveillée !
Je parlerais donc en vérité des rêves. Ce n'est pas encore le sujet que tu as choisi, Kmouth, mais j'y viendrais certainement... euh, avant la fin de l'année si je continue à paresser autant sur mon clavier.
Je parlerais donc en vérité des rêves. Ce n'est pas encore le sujet que tu as choisi, Kmouth, mais j'y viendrais certainement... euh, avant la fin de l'année si je continue à paresser autant sur mon clavier.
Longtemps je me suis couchée* en sachant que ma vie nocturne serait des plus riches. Quand j'étais plus jeune, c'est-à-dire hier, je me souvenais quasiment de tous les rêves qui me hantaient la nuit. Je possède ce que l'on peut qualifier sans nul doute d' « imagination débordante ». Maintenant, il m'arrive de m'en rappeler mais la plupart du temps le souvenir est flou**.
J'étais l'éternelle abonnée des rêves récurrents.
Pour une fan d'histoire de vampires telle que moi, j'avais la fâcheuse habitude d'être poursuivie par une horde de ces créatures et je n'attendais qu'une seule chose : que le soleil se lève enfin afin de me débarrasser de mes poursuivants. Le pompon, le jackpot de cette récurrence, c'était bien sûr lorsque l'action se passait dans des cimetières. Généralement, je n'allais pas très loin en me servant du décor existant, soit le cimetière de mon patelin.
Vient ensuite le rêve du pyjama. Que celui ou celle qui n'a jamais rêvé de se retrouver en plein milieu de la rue se baladant en pyjama lève le doigt ? Qui, toi ? Baisse ta main, on t'a rien demandé, pfft. A peu de choses près.. enfin à peu de tissu près, j'ai échappé à l'angoisse ultime de me retrouver nue comme un ver. Avec les variantes aussi : devant toute une classe, des inconnus. Bref, les spectateurs changent mais pas la situation.
Fut un temps aussi, je me retrouvais régulièrement sur les bancs de mon ancien collège, ou à la fac, sachant pertinemment que j'avais quitté les dits bancs et, donc, appartenant à la catégorie je cherche un travail, tiens j'ai du travail, tiens il faut que je trouve un autre boulot (cocher la mention inutile). Avouez que repartir à l'école quand on y a passé près de 20 ans a de quoi perturber qui que ce soit.
Après, forcément, il y a les personnages que l'on rencontre régulièrement sur son espace sommeil, des gens que l'on connaît, que l'on côtoie, que l'on voudrait croiser plus souvent. Ça sert aussi à ça, les rêves ! Sifflement de l'Intrépide qui était bien timide à l'époque quand elle y pense. Et, non, je tairais cet aspect là.
Sans compter le nombre de fois où j'ai rêvé d'une musique tellement géniale, que même David Guetta me jalouserait, que le lendemain, c'est à peine si je retenais une bribe. En même temps, je suis incapable de jouer d'un instrument de musique, alors d'en écrire.... Et dire que je suis passée à côté d'une carrière de reine des dance floors***.
Sans compter le nombre de fois où j'ai rêvé d'une musique tellement géniale, que même David Guetta me jalouserait, que le lendemain, c'est à peine si je retenais une bribe. En même temps, je suis incapable de jouer d'un instrument de musique, alors d'en écrire.... Et dire que je suis passée à côté d'une carrière de reine des dance floors***.
Voilà, à défaut d'avoir un magnifique billet plein de verve, d'éloquence, spirituel, vous n'aurez que les élucubrations d'une Intrépide en pleine phase de délire après une mini-hibernation bloguesque.
Évidemment, tous vos récits abracadabrantesques... ou non, sont les bienvenus dans vos commentaires.
Promis, le prochain post sera un peu plus sérieux... ou pas.
A vrai dire, le dernier billet de la Cafetière m'a donné l'envie d'aborder le rapport à l'écrit.
* Devinez de quel livre est tiré ce début de phrase. Rien à gagner si ce n'est la gratification d'avoir répondu à la question.
** J'ai failli faire une blague sur un célèbre opticien, mais je me suis retenue.
*** C'est fou le nombre de fois où je me rêvais en train d'écrire et le lendemain : nada, que dalle. Déprimant.
5 Avis intrépides:
Votre post m'a "interpellé", comme on dit, car je suis en pleine période de rêve délirant et je dois l'avouer fatiguant!
Mais j'ai un ou deux rêves réccurents qui viennent plus ou moins régulièrement, le premier c'est une course poursuite sur une péniche (peut-être parce que je suis une ancienne parisienne, allez savoir!) et je suis la proie...ça monte, ça descend dans des sortes de labyrinthe interminable, je ne savais pas que les péniches étaient si grandes!, je ne vous dirai pas si l'on m'attrappe, je ne m'en souviens pas !! et le deuxième, alors pour moi point de pyjamas, mais plutot les pantoufles...le confort de la charentaise peut-être!
Ca fait du bien les posts de Dame Cafetiere, ca nous donne le plaisir de vous lire!..Just pour le fun...Du cote de chez Swann....
@ Chimères (qui porte bien ici son pseudo) : d'après ce que je sais, le rêve de poursuite indique un sentiment obsédant, quelque chose que l'on doit résoudre. Pour la péniche, par contre, je ne sais pas...
@ The Royal : merci de ce petit passage. Bonne réponse évidemment pour Swann (il faut tout de même être champion de l'apnée pour lire la première phrase qui ouvre l'ouvrage, non ?)
Hum je devrais alors peut-être essayé la variante proustienne pour augmenter ma capacité a me souvenir de mes rêves ! Je suis un boulet cosmique en ce qui concerne mes activités neuronales. Pas la moindre trac, même pas quelques nuances de gris … Rien, Nada … le vide sidéral ! Alors lorsque je lis ce billet et bien je suis prise d’une sorte de transe jalouse. En pyjama dans la rue ? Face a une salle remplie d’inconnu(e)s ? Pourquoi …. Mais pourquoi pas moi … Pourquoi je ne puis être un peu Schubert en petite culotte … pardon en petite partition ? Arghh ….
Enfin …. cela dit avec une vie nocturne aussi dense, je comprends que l’hibernation blogesque soit de rigueur ! Ca fatigue une telle vie …
PS : Cela etant dit, la Cafetiere est ravie d'avoir reveillee quelques envies de billets ! C'est un plaisir !
J'ai toujours eu une vie onirique intense et surtout la faculté de m'en rappeler le lendemain (moins maintenant). D'ailleurs, je rêvais de textes que j'essayais de retranscrire le mieux possible. J'ai juste notifié ici les plus notables, enfin les plus récurrents.
Merci pour ton billet en tout cas.
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