mercredi 13 janvier 2016

Auld Lang Syne*

Au rituel vœu de bonne nouvelle année, je n’y échapperais pas. J’y cède même bien volontiers en souhaitant le meilleur à tous. Que cette année qui commence, continue sous de meilleurs augures que l’année précédente.

A tous donc, bonheur ; de simples petits bonheurs tels que la première gorgée de bière, ou de plus grands bonheurs : à vous de remplir les cases vides. A vous de remplir le tableau blanc. Un ensemble de petits riens qui, empilé bout à bout, forme un bien agréable tableau de souvenirs à emporter pour les temps de froid et de grisaille.

De la santé : on n’en a jamais assez.

De l’oseille : parce qu’il faut bien mettre un peu de beurre dans nos épinards.

Aucune résolution à tenir. Toujours pas non : elles ne tiennent à vrai dire que le temps qu’on les énumère pour se donner bonne conscience. Même pas un mois.

Et, enfin, à la manière des miss, France ou USA – peu importe : de la paix dans le Monde.

Vœux pieux je sais. Irréaliste, sans doute. Utopique certainement, sauf pour les âmes de bonne volonté.

Mon pessimisme, ou plutôt mon réalisme naturel, ne me donne pas le sentiment que cela évolue favorablement au vu de cette funeste année qui vient de s’écouler, violente, meurtrière et qui a en meurtri plus d’un.

Enterrons là. Enterrons là bien loin. Qu’elle ne soit juste qu’un sinistre avertissement que l’humain doit changer. En bien. Ou tout en moins en « pas pire ».

Solidaires jusqu’au bout. Tout le temps, partout, et pas seulement à un temps x de l’année.

Aimez-vous les uns les autres, comme disait ce jeune hippie mort à 33 ans, il y a deux mille ans, avec toute sa bienveillance.


MERDE QUOI !

* Pour ma part, fasse que ce soit plus qu’un au revoir, mais bel et bien un adieu.

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