Au rituel vœu de bonne nouvelle
année, je n’y échapperais pas. J’y cède même bien volontiers en souhaitant le
meilleur à tous. Que cette année qui commence, continue sous de meilleurs
augures que l’année précédente.
A tous donc, bonheur ; de
simples petits bonheurs tels que la première gorgée de bière, ou de plus grands
bonheurs : à vous de remplir les cases vides. A vous de remplir le tableau
blanc. Un ensemble de petits riens qui, empilé bout à bout, forme un bien
agréable tableau de souvenirs à emporter pour les temps de froid et de
grisaille.
De la santé : on n’en a jamais
assez.
De l’oseille : parce qu’il faut
bien mettre un peu de beurre dans nos épinards.
Aucune résolution à tenir. Toujours
pas non : elles ne tiennent à vrai dire que le temps qu’on les énumère pour
se donner bonne conscience. Même pas un mois.
Et, enfin, à la manière des
miss, France ou USA – peu importe : de la paix dans le Monde.
Vœux pieux je sais. Irréaliste,
sans doute. Utopique certainement, sauf pour les âmes de bonne volonté.
Mon pessimisme, ou plutôt mon
réalisme naturel, ne me donne pas le sentiment que cela évolue favorablement au
vu de cette funeste année qui vient de s’écouler, violente, meurtrière et qui a
en meurtri plus d’un.
Enterrons là. Enterrons là bien
loin. Qu’elle ne soit juste qu’un sinistre avertissement que l’humain doit
changer. En bien. Ou tout en moins en « pas
pire ».
Solidaires jusqu’au bout. Tout
le temps, partout, et pas seulement à un temps x de l’année.
Aimez-vous les uns les autres,
comme disait ce jeune hippie mort à 33 ans, il y a deux mille ans, avec toute
sa bienveillance.
MERDE QUOI !
* Pour ma part, fasse que ce soit plus qu’un au
revoir, mais bel et bien un adieu.
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