mercredi 3 décembre 2014

Portugaise, ou bien... ?


Dans le désordre :

Je n'aime pas l'eau ni me dorer la pilule sur le sable, sauf si ce n'est en compagnie d'un bon bouquin. Je ne sais d'ailleurs toujours pas nager et je préfère, de loin, la montagne à l'iode.

Je suis blanche comme une endive. Enfin, j'exagère, mais j'ai un mal de chien à obtenir un hâle bronzé en plein été. A peine biscotte claire.

Mon anglais est bien meilleur que ma langue maternelle. Je peux même faire des pieds et des mains pour regarder ma série préférée, Dr Who, directement sur BBC One. Les mots lusitaniens ont bien plus de mal à franchir mes lèvres que ceux aux consonances anglo-saxonnes. Sauf quand je perds mon sang froid et que je me mets à jurer. Mais il ne faut jurer de rien qu'un jour je me décide à pratiquer ma langue un peu plus que je ne  le fais.

Je n'ai pas une pilosité excessive. D'ailleurs cela est un mythe : il n'y a pas plus de portugaise velue que de française poilue. Tout ça ne sont que des racontars.

Je n'ai jamais été fan du poisson, dans l'assiette – on se comprend, et du temps où j'en mangeais encore, un peu. Évidemment, en ces jours de végétarisme convaincu, je ne risque pas d'en être plus fan. Je préfère les fanes, de carottes, comme ce fameux cri de la carotte que m'assènent parfois certains, s'estimant spirituels.

Mais passons.

Aux nombreuses remarques supposées originales sur les éventuels métiers que j'aurais pu exercer, je ne suis pas vraiment très manuelle, sauf s'il s'agit de démonter un ordinateur. Donc non, mon père n'est ni plâtrier, ni maçon, encore moins vitrier.

Je préfère le thé au café. Même si, je l'avoue, je ne dédaigne pas en boire au petit déjeuner. Je n'en consomme pourtant pas des litres durant la journée, comme la majorité de mes collègues. Le porto non plus n'est pas ma tasse de thé même si, je l'avoue aussi, j'ai tout de même une faiblesse pour le porto lagrima des « tres velhotes ». A tout choisir, j'opte pour la bière et le vin.

Je n'adhère pas aux corridas, qu'elles soient espagnoles ou portugaises. Quelle bravoure en effet de piquer les flancs d'un pauvre animal qui ne demande rien !? Et qu'on ne me dise pas qu'on libère le taureau dans les corridas lusitaniennes : une tradition séculaire imbécile moindre n'en rachète pas une autre plus grave.

Au fait, je ne vous ai pas dit ? Je  n'aime pas les clichés et les cases.

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