mardi 13 juillet 2010

Va y avoir du sport… ou pas !




Je n’ai jamais été une grande sportive - je ne voudrais pas faire mentir ma réputation d’intello de la famille, un peu paresseuse parce que j’étais la reine des dissertations écrites à la dernière minute, soit à la toute fin du dimanche après midi. Pourtant, en y réfléchissant, je me rends compte que, malgré moi sans doute, j’ai pratiqué un certain nombre de sports, pour ne pas dire un nombre certain.
Lorsque nous vivions à Arras, mes parents décidèrent de nous inscrire - enfin nous caser un peu partout afin de nous occuper les mercredis, accessoirement les samedis aussi. Malheureusement, il ne restait plus qu’une seule place dans le club judo ; place qui dévolut à ma sœur aînée – ams, stram, gram ; pic et pic et colegram… mais ce ne fut pas moi qui eut le bour et bour et ratatam. A ce jour, elle possède une ceinture. De quelle couleur : noire, marron, ou bien lilas ? Je n’en sais fichtre rien car j’ai la mémoire qui flanche. Mon autre sœur et moi nous nous retournâmes donc vers un sport un peu moins combatif, en l’occurrence la gymnastique. A nous les barres parallèles, asymétriques, la poutre et le grand écart. A l’heure actuelle, je suis bien incapable de rééditer l’exploit du grand écart, étant devenue aussi souple qu’une planche de bois. Je ne deviendrais donc jamais comme une Echo* assez en forme pour dégommer au moins deux ou trois sbires de Rossum*.
Toujours à Arras, je me souviens parfaitement d’avoir pratiqué assidûment l’athlétisme, lors des cours d’EPS en primaire. J’adorais tout particulièrement la course de haies. Le saut en longueur un peu moins… Il faut dire que j’atterrissais souvent de manière peu orthodoxe dans le sable. Pour faire court, je me cassais plus souvent la figure qu’à mon tour.
Quand nous déménageâmes, mes activités sportives scolaires et extra scolaires continuèrent sur leur belle lancée. Je devins donc successivement gardienne dans l’équipe de handball, volleyeuse malheureuse - je redoutais l’arrivée du ballon qui était aimanté par mon nez, faisant valdinguer mes lunettes. De là sans doute mon surnom de Caliméro – c’est trop inzuste.
Dans le cadre du collège, toujours, j’essayais d’éviter les séances de natation – mal au ventre, mal à la tête, mal partout mais peine perdue - et je ne sais toujours pas nager. Et je déteste toujours ça. Les samedis, je tentais bien que mal de mettre un panier au sein du club de basket ball de mon village.... et je n’y parvins qu’une seule fois.
Sans compter les nombreuses parties de balle au prisonnier. Ne riez pas mais c’est du sport d’esquiver cette balle assassine lancée par des garçons pré-pubères qui ne sentent plus leur force. Puis il y avait aussi les parties de tennis. Nous prenions la tangente pour accéder sur le court : en passant par le bois, nous sautions par-dessus le mur afin de nous affronter dans de mini tournois très tard le soir, en plein été. Et pour finir, il y avait également les longues parties de football dans le champs d’à côté où la seule règle était qu’il n’y avait pas de règles. Cousins, cousines, voisins, voisines : à se demander si ce n’était pas plutôt du rugby !
Mes seules expériences sportives en tant qu’adulte ont été une séance de golf offerte gracieusement par mon premier employeur. Chaque année, les deux magasins se mélangeaient autour d’un bon repas puis sur la piste de danse. Cette année là, nous dûmes nous servir de nos tees avant de nous restaurer bien au chaud. En plein hiver, pensez vous ! Nous étions plus pressés d’en finir que d’écouter les conseils du moniteur. Je ne crois pas avoir le bon swing. Je ne crois pas non plus que je foulerais un green de sitôt.
Pas si mal pour quelqu’un de pas très sportif tout compte fait, non ?
Depuis, je me contente de regarder certains sports sur mon petit écran. Roland Garros ou plus récemment le mundial. Mes seules activités se bornent désormais au lever de télécommande ou au jeté de pantoufle. Pourtant, de temps en temps, je me dis « bon faut que je m’y mette sérieusement ». Yoga, jogging ou karaté, que sais-je encore… mais ça retombe aussitôt comme un soufflé. Et pourtant…
Et pourtant, ce serait bien d’entretenir cette plastique de rêve :p.


* Je viens de terminer de regarder les deux saisons de Dollhouse CQFD






5 Avis intrépides:

AMF a dit…

Au quotidien, j'allie l'utile à l'agréable, je me déplace en vélo. En plus, pas besoin d'attendre la séance du Mercredi à 22h17 pour se faire plaisir, et en sortant du boulot, c'est un vrai régal plutôt que de s'entasser dans les boîtes à sardine cradingues avec tout plein de gens mal-aimables (mal-aimés ?) :)

Plume a dit…

c'est une habitude à prendre voilà tout :)

Je m'y suis mise tardivement aussi !

Sinon le golf je n'ai essayé qu'une fois également et très peu pour moi !! Mes mottes de terre volaient plus loin que la balle :p

boubou a dit…

Je n'ai pas fait autant de sport!
Au collège, c'était Natation et Volley (une année de basket aussi!)
Au lycée natation seulement (pas beaucoup de temps pour le sport!)
Et depuis un peu de jogging, quelques longueurs à la piscine quand je n'ai pas la flemme et du vélo dès que je peux!
Et puis, étant donné que tu n'as pas le permis, j'imagine que tu dois beaucoup marcher! Donc c'est pas mal comme sport ça!

ma vie intrepide a dit…

@ AMF : comme je n'ai pas le permis, je me déplace le plus souvent en transports en commun et à pied pour les petits trajets. J'ai un vélo mais j'ai bêtement paumé la clé de l'antivol !

@ Plume : j'ai besoin d'une grosse motivation. Quant au golf, c'est surtout que j'ai essayé en plein hiver, ce qui n'est pas la meilleure façon de découvrir ce sport.

@ Boubou : oui, mais tu m'as rattrapée depuis :) La natatation c'est triple niet et du côté visiteurs. Aller à la place, me "baigner" dans la mer me pose moins de problèmes. En effet je marche beaucoup. Dans mon petit village, j'avalais énormément de km soit à pied soit en vélo. Ici un peu moins, hélas.

AMF a dit…

Ah mauvaise excuse !!!! Le beau t'appelle, il est temps de faire sauter ce vilain antivol qui emprisonne ton vélo !!! Demande de l'aide, tu trouveras bien un gentil voisin pour te filer un coup de main !