mercredi 23 février 2011

Il y a des baffes qui se perdent...*

Entendu ce week end, une phrase qui m'a donné envie de devenir violente. Ou tout au moins qui est l'objet de mon coup de gueule de ce soir.
Lieu : Wazemmes jour de marché, un dimanche mitigé (comprendre ni pluvieux ni ensoleillé).
Acteurs principaux de la pièce : votre serviteur, l'Intrépide en train de farfouiller dans un étal. La vendeuse.
A moitié concentrée sur ma tâche, le farfouillage intensif, je ne peux pourtant pas m'empêcher de laisser traîner mes oreilles à gauche et à droite. Il faut dire que parfois, parmi la foule se bousculant là, on entend des vertes et des pas mûres ! La vendeuse, que nous appellerons Miss X, est rejointe par deux autres femmes. Ça papote, ça papote sec pendant 5 minutes, pendant que je reste concentrée sur ma mission ô combien de la plus haute importance. Puis elles prennent congés et voilà que j'entends la phrase qui me donne soudainement une furieuse envie de meurtre : la vendeuse, en parlant à sa collègue, textuellement : « Elle m'a embrassé et c'est une gouine ! ». Pour le coup, je reste interdite. Je relève la tête, interloquée, interrogatrice aussi, avant de croiser le regard de Miss X et son regard en dit long sur le sens de son propos. Aussitôt me vient une réplique, comme celle que lance Amélie Poulain à Colignon « tête à gnons » : « Et sinon, ça vous dérange pas d'accepter mon argent ? » avec tous les sous-entendus que cela implique.
Du calme, du calme l'Intrépide. Pour avoir souvent discutaillé par le passé avec des gens qui n'avaient ni les mêmes idées ni les mêmes valeurs que moi – je pense encore à certaines de mes ex-connaissances témoins de Jéhovah, ou encore cathos bornés (y en aura pour tout le monde!) ; pour avoir participé à quelques débats contradictoires, je sais par avance qu'il est inutile d'argumenter avec ce genre de personnage.
Comme si ça s'attrapait en s'embrassant sur la joue, me disais-je ! Certes, il m'est déjà arrivé d'embrasser une amie mais, de 1, j'étais totalement et complétement bourrée – et dans ces cas là j'ai tendance à embrasser un peu tout le monde.... enfin presque. Et de 2, la personne en question ne m'en veut pas. Aux dernières nouvelles nous sommes encore amies.

Mais quand même...
Mais quand, même, il y a des baffes qui se perdent parfois, non ?
Promis, la prochaine note sera un peu plus optimiste... ou plutôt amusante, je l'espère, à mon corps défendant : les déboires de l'Intrépide passant la barrière antivol d'un grand magasin.


* Je me suis demandée si j'allais pas remplacer « baffe » par « claque » mais mon côté Obélix est ressortie et c'est baffe qui l'a emporté... haut là main.



6 Avis intrépides:

Plume a dit…

les préjugés ont la vie dure...

Pop's a dit…

J'arrive pour la distribution generale de BAFFES ! C'est desolant tout de meme .... non desolant ... Tiens je retourne me coucher moi !

Plume Vive a dit…

quand bien même ce serait contagieux et quand bien même tu aurais embrassé des tas d'amies, rien ne justifie l'ignorance...

ma vie intrepide a dit…

@ Plume : malheureusement

@ Pop's : va pour une bonne distribution de baffes. De toutes façons, les arguments, comprennent pas...

@ Plume vive : tout à fait d'accord. A ma décharge je n'ai embrassée qu'une seule amie.

Joufflette a dit…

Étant bisexuelle, je crois que je l'aurais insultée ^_^

ma vie intrepide a dit…

Je me suis demandée si j'allais pas lui balancer la marchandise à la figure... mais ça n'aurait servi à rien je pense.