Dans le
désordre :
Je
n'aime pas l'eau ni me dorer la pilule sur le sable, sauf si ce n'est
en compagnie d'un bon bouquin. Je ne sais d'ailleurs toujours pas
nager et je préfère, de loin, la montagne à l'iode.
Je
suis blanche comme une endive. Enfin, j'exagère, mais j'ai un mal de
chien à obtenir un hâle bronzé en plein été. A peine biscotte
claire.
Mon
anglais est bien meilleur que ma langue maternelle. Je peux même
faire des pieds et des mains pour regarder ma série préférée, Dr
Who, directement sur BBC One. Les mots lusitaniens ont
bien plus de mal à franchir mes lèvres que ceux aux consonances
anglo-saxonnes. Sauf quand je perds mon sang froid et que je me mets
à jurer. Mais il ne faut jurer de rien qu'un jour je me décide à
pratiquer ma langue un peu plus que je ne le fais.
Je
n'ai pas une pilosité excessive. D'ailleurs cela est un mythe :
il n'y a pas plus de portugaise velue que de française poilue. Tout
ça ne sont que des racontars.
Je
n'ai jamais été fan du poisson, dans l'assiette – on se comprend,
et du temps où j'en mangeais encore, un peu. Évidemment, en ces
jours de végétarisme convaincu, je ne risque pas d'en être plus
fan. Je préfère les fanes, de carottes, comme ce fameux cri de la
carotte que m'assènent parfois certains, s'estimant spirituels.
Mais
passons.
Aux
nombreuses remarques supposées originales sur les éventuels métiers
que j'aurais pu exercer, je ne suis pas vraiment très manuelle, sauf
s'il s'agit de démonter un ordinateur. Donc non, mon père n'est ni
plâtrier, ni maçon, encore moins vitrier.
Je
préfère le thé au café. Même si, je l'avoue, je ne dédaigne pas
en boire au petit déjeuner. Je n'en consomme pourtant pas des litres
durant la journée, comme la majorité de mes collègues. Le porto
non plus n'est pas ma tasse de thé même si, je l'avoue aussi, j'ai
tout de même une faiblesse pour le porto lagrima des « tres
velhotes ». A tout choisir, j'opte pour la bière et le
vin.
Je
n'adhère pas aux corridas, qu'elles soient espagnoles ou
portugaises. Quelle bravoure en effet de piquer les flancs d'un
pauvre animal qui ne demande rien !? Et qu'on ne me dise pas
qu'on libère le taureau dans les corridas lusitaniennes : une
tradition séculaire imbécile moindre n'en rachète pas une autre
plus grave.
Au
fait, je ne vous ai pas dit ? Je n'aime pas les clichés et les cases.
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