Je vous préviens : ce billet est garanti 100 % à teneur futile, voire complètement inepte et assumé.
Pour tout vous dire, j'ai fait plus que me balader ces derniers jours. Je voulais profiter des derniers rayons de soleil. Du coup, j'ai voulu vous faire partager mes vagabondages super passionnants.
Vendredi, je suis donc allée me promener dans une grande surface que je ne nommerais pas mais qui commence par C et finit par four.
Non, ce n'est pas du remplissage mais juste le relevé d'une anecdote qui m'a quand même un peu amusé, il faut bien l'avouer.
Errant dans les rayons à la recherche d'un pommeau de douche (oui parce que j'ai en effet de nouveau l'eau chaude, pour ceux qui suivent mes péripéties sur Facebook). Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis retrouvée du côté des cafetières – et non, ce n'est pas une allusion à toi, Pop's.
En réalité l'histoire est bien plus triviale que cela.
Voilà donc que se dirigent vers moi trois vendeurs. On m'a fait gentiment remarquer hier que d'habitude, c'est assez difficile d'en harponner un, alors trois d'un coup : c'est Byzance... Tout sourires, ils s'approchent.
Deux solutions s'offrent à moi : soit, ils sont à la recherche du client lambda suite à un concours de celui-qui-renseigne-le-moins-dans-la-journée-à-la-fin-si-tu-perds-c'est-toi-qui-paie-le-verre ; soit ils n'ont pas vu de femme(s) dans ce rayon depuis... allez, au moins 10 minutes (auquel cas je souris intérieurement "cause toujours, mon coco "). Tout aurait pu se passer sans anicroche si ce n'est que l'un des vendeurs poussait un transpal. Et un transpal plus trois hommes qui s'engouffrent en même temps. Bref, vols planés de 3 ou 4 cafetières posées délicatement en exposition avec bris à la clé (attention, pas les petites cafetières pour budget d'étudiants fauchés). Et moi de rétorquer : "Ah, je savais pas que je faisais cet effet là".
Sinon, je crois que je vous déjà raconté mon amour pour l'un des plus vieux bars de Lille ? Non ? Oui ? Pour ceux qui prennent le train en route, il s'agit de l'Illustration. J'avais une mission de la plus haute importance puisqu'il s'agissait de livrer le dernier, mais non le moindre, des ingrédients du cocktail que j'apprécie le plus là bas : le Baiser*.
Et bien, figurez-vous que sur trois jours de temps, j'y suis allée trois fois. Bon, pour certains ce n'est pas un exploit, mais pour un ours ascendant cacochyme** tel que moi, c'en est un. Il faut dire qu'en ce moment, j'ai envie de voir du monde. Du coup, après que le patron m'ait claqué la bise à la vieille habituée que je deviens, j'ai posé mes petites affaires pour continuer de lire mon bouquin. C'est l'un des avantages de ce café : vous pouvez y venir seul(e) sans que l'on vous regarde d'un air suspicieux ou goguenard. Et hier, en compagnie d'une amie, j'ai enfin pu goûter l'une des spécialités de bières de ce bar très pittoresque, au charme fou : la cuvée des Jonquilles.
Voilà, ceci est mon grand n'importe quoi du week-end.
A cela s'ajoute une rentrée tardive chez moi où mes lapins m'attendaient en tapant du pied en roupillant comme d'habitude puisqu'à partir d'une certaine heure le dimanche, la ligne 50 est comme qui dirait aussi régulière qu'un bon mot dans la bouche d'un évêque anglican.
Rassurez-vous, je reviendrais avec un vrai billet avec des morceaux de bêtises réflexions dedans***. Je vous donne même le choix du suivant (des posts plus ou moins rédigés, parfois moins que plus d'ailleurs) :
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Nous avons donc l'arrivée de la deuxième lapine in mi casa. -
La bosse des maths. Le titre est énigmatique ? Allez, lancez vous si vous voulez satisfaire votre curiosité. -
Le SAV des amis. Vous connaissez ? Non ? Et bien laissez-moi vous en parler.* Je précise, sinon on va croire que je fais de avances à chaque fois que je vais dans ce bar.
** Ça fait un moment que je voulais placer ce mot : voilà qui est chose faite !
*** Après la démocratie particpative de Ségo-Pure Laine Royale, place au blogging participatif.