Je
suis une série-maniaque – c’est un fait avéré et indiscutable
depuis au bas mot les années 80. J’ai déjà parlé des séries
qui me font vibrer ici ou là (genre en ce moment - enfin depuis quand même 8 ans mon addiction au Dr
Who, dont il va falloir que je vous cause sérieusement un jour)
mais je n'ai jamais eu l'idée de parler également des séries que je regarde plus par
habitude que par réel désir. D’où le jeu de mot foireux de Once
upon a drame
puisque c’est à la suite d’une réflexion sur Facebook qu’est
né ce billet :
Once
upon a time
Sur
une idée originale, c’est-à-dire réinterpréter les contes de
fées à la manière de maintenant en les dépoussiérer d’un gros
jet de kärcher, la troisième saison s’épuise et nous avec. 3ème saison qui est d'ailleurs reléguée sur 6ter, la petite cousine de M6. Déjà
la deuxième commençait à décliner et je vois mal comment les
scénaristes pourront porter le sujet de la série sur une quatrième
saison inévitablement renouvelée… à part l’appât du gain et de l’audimat.
En
parlant des dits scénaristes, j'ai la nette impression qu'ils sont en free style depuis un moment déjà en mélangeant tout et n'importe quoi : le capitaine
Crochet
est en fait un gentil garçon plus beau gosse que l’image d’Epinal,
luttant face à un Peter
Pan crispant qu’on
a envie de baffer et qui se trouve être le père de l’un
des personnages principaux qui a au moins 110 ans*. Pardon pour les
spoilers et pardon aussi pour l’excellent Robert
Carlisle
qui incarne le personnage de 110 ans. Ah mais non, rendez-moi mon
Peter Pan
qui ne veut pas grandir, emblème de l’innocence, et qui guide ses
enfants perdus de Neverland !
Sans
compter l’intervention de la petite sirène Ariel, tout droit sortie d’un Walt Disney
que du conte originel d’Andersen. Les épisodes passent et on
compte les points, ou la liste des personnages improbables tirés du
chapeau des auteurs en mal de créativité.
Tout
est noir ou blanc, hétéro-normé, hormis le sérieux penchant de
Mulan
pour une princesse de ses amies. Seule point intéressant ,
anecdotique certes, d’une série qui part en roue libre.
Bref,
ils auraient mieux fait der s’arrêter à la saison 1 avec une
vraie fin : la sauveuse qui rompt la malédiction de
Storybrooke.
Under
the gnome **
Ou
l’adaptation pas franchement réussie d’un gros pavé de
Sephen King,
j’ai nommé « Under
the Dome ». Et une fois encore, comment saccager une bonne idée de départ, c'est-à-dire enfermer les gens d'une même communauté sous un dôme de verre où nul ne peut y entrer ni sortir et regarder ce qui se passe, domaine dans lequel justement excelle Stephen King.
Mais voilà...
Ça
part en cacahuète dès la seconde saison : le méchant redevient gentil le
temps de 2/3 épisodes pour repartir en psychopathie. Les jeunes
« élus » sont de vraies têtes à claques. Les gens
meurent… mais pas vraiment. On prend une même situation pour la faire revivre par d'autres personnages. Bref, ça s'enlise et il semblerait également que les scénaristes à bout de souffle malgré le roman de départ ne savent plus quoi inventer pour entretenir le suspens.
Un
point positif toutefois : revoir notre chère Dr
Lewis d’Urgences,
AKA Sherry
Stringfield,
AKA la femme du méchant. Mais, spoiler inside, elle ne reste pas... sauf si une fois de plus les scénaristes s'entêtent à la faire renaître de ses cendres. Je pense néanmoins que c'est compromis pour la 3ème saison.
Bref,
encore une série qui aurait dû s’arrêter à la première mouture
avec un final
season
décent.
Et
je vous épargne Lost
et sa 6ème
saison décevante ou je me suis exclamée : « Tout
ça pour ça ! »
* suite à l'épisode de ce soir, on apprend que Rumpelstilskin a en réalité plus de 200 ans
** Encore un jeu de mots trop facile certes, mais trop tentant.
0 Avis intrépides:
Enregistrer un commentaire