Tous
les soirs c'est le même ballet silencieux plus ou moins bien
chorégraphié entre les gens qui sortent en se glissant/mouvant et
ceux qui montent très vite de peur que le contrôleur ne siffle trop
tôt.
Tous
les soirs entre les cyclo-taffeurs, les « à pieds »
et les poussettes, la même danse se renouvelle encore et encore. Les
assis sous les crochets qui se lèvent pour céder la place aux
vélos ; les qui pousse pour gagner un peu de place ; les
qui bloquent en consultant les SMS sans se rendre compte que derrière
on veut passer.
Tous les soirs l'éternel combat ; l'éternel ballet silencieux.
Mais
ce soir.
Ce soir, chorégraphie parfaite où chacun trouve se place comme dans un puzzle, en se glissant naturellement et facilement, malgré le wagon en moins – moins de place pour plus de monde. Chorégraphie parfaite sur le quai, à l'arrivée où tout se déroule de manière synchronisée, avec force sourires, et de légèreté, comme un avant-goût du printemps.
Alors
ce soir...
Ce
soir c'était assez rare pour ne pas le noter.
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