mardi 15 mars 2011

Quelques notes Intrépides dans un monde de brutes

Quelques nouvelles pour ne pas vous donner l'impression que je ne loue plus ce magnifique appartement virtuel que m'a royalement octroyé Blogger :
Que dire ?
Commençons donc par le boulot.
Si j'ai auparavant effectué ce type de travail, j'apprends en vérité un métier que je ne connaissais pas vraiment.... ou plutôt un domaine que je ne connais que de nom mais que j'apprécie en tant que consommatrice plus qu'occasionnelle (je parle évidement du produit mais chut, je n'en dirais pas plus et si d'aventure tu passes par là, Plume Vive, laisse moi ton adresse mail pour les détails).
Aussi, chaque jour ne ressemble pas à la veille. Vous m'auriez vu il y a une quinzaine de jours : j'étais pendue au téléphone, parlant baragouinant en anglais avec une potentielle (?) exportatrice vers l'Asie. Bref, on me paie pour m'éclater : que demander de plus ? D'ailleurs j'ai hésité à insérer ce billet dans « la jungle »... mais il n'est pas exclu que je vous parle encore de mes années librairies pour alimenter le biduloscope – je pense notamment à ce jour charmant qu'est celui de l'inventaire, la tronche enfarinée à 4h du matin. Vu par une ex-libraire, ça peut avoir de la gueule, qu'en pensez-vous ?
Parallèlement à ça, j'améliore mon swing jeu de jambes cyclistique. Je ne suis pas prête à faire le tour de France, c'est vrai, mais le tour de Lille est dans mes cordes roues, ou plutôt les tours et détours dans les rues, à me faufiler entre les voitures – c'est d'un pratique, et je découvre, ô combien, la griserie de pouvoir me déplacer de manière plus rapide et agréable dans une métropole qui, il faut bien le reconnaître, fait en sorte d'inciter les gens à circuler autrement qu'en voiture. Mon postérieur a fini par se plier, de mauvaise grâce les premiers jours, à la dure loi de l'attraction terrestre, enfin de la selle de compét'.
Par dessus le marché, une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, et vu le goût de revenez-y printanier, je veille également à améliorer ma vie sociale. Vous me rétorquerez que ce n'est pas difficile vu le degré zéro de ces derniers mois. Vous n'auriez pas tort. Toujours est-il que l'ours repart, tranquillement mais surement, sur sa banquise pour laisser la place à l'hirondelle. Du coup, je redécouvre le plaisir de m'asseoir dans l'obscurité parmi de parfaits inconnus – si vous n'avez pas encore vu Black Swan : courrez-y - et je ne dirais pas non à un rendez-vous avec le dernier Klapisch. De même, ma fréquentation des bars* s'est accrue ces dernières semaines. C'est le moment de me demander d'autres recettes de cocktails, les filles !
Voilà, un billet un peu fourre-tout ce soir mais je compte bien revenir avec des sujets tout nouveaux tout beaux . Mon carnet à notes a repris son chemin dans ma sacoche et les terrasses qui poussent comme des champignons vont certainement me tenter !

* Enfin un seul surtout. Je vous laisse deviner lequel !