dimanche 30 novembre 2008

Le temps des rires et des chants

Pour les trentenaires dont je fais (encore) partie et qui veulent retomber en enfance, voici la recette du gloubi boulga. (Petit aparté : je sais que je triche un peu mais laissez moi ces quelques mois qui vont me faire basculer du côté obscur de la force, ou tout au moins dans le cénacle des quadras (argh, enfer et damnation !)

Voici donc la recette que je suis allée piocher chez notre bon ami Google :

Dans un grand saladier, vous mélangez : de la confiture de fraises, des bananes mûres à point, bien écrasées, du chocolat rapé, de la moutarde de Dijon, très forte, une saucisse de Toulouse, crue mais tiède.

(notez la précision sur la saucisse de Toulouse, crue mais tiède !)

La recette détaillée (et le petit coup de nostalgie aussi), c'est par ici

Pour les très jeunes ou ceux qui ne disposent pas de la télé et qui n'ont jamais vu un seul passage dans les Enfants de la télé, ou tout au moins dans le zapping (il doit y en avoir encore quelques uns), le gloubi boulga était ce truc immonde dont raffolait un gentil monstre orange à pois noirs nommé Casimir.

Cet espèce de gros machin orange préhistorique avait de drôles de moeurs en matière culinaire : c'est quand même inbouffable non ? Si vous avez déjà essayé, c'est, au choix, que vous avez un estomac en béton, ou que vous mesurez environ deux mètres et que vous êtes orange des pattes à la tête.

Pour ma part, j'ai testé avec une variation : je ne mettais que du sucré (pas maso à ce point tout même). Donc, chocolat, banane, sucre, confiture que je touillais allégrement et dont je m'empiffrais jusqu'à écoeurement. Souvent ma mère apparaissait à ces moments là, interdite sur le seuil de la cuisine, me demandant ce que je faisais :

« Ben tu vois bien ! Je mange du gloubi boulga » répondais-je alors invariablement, tout barbouillée de mon forfait.

Et vous ? Que vous évoque le gloubi boulga ?

mercredi 26 novembre 2008

La loi des séries

Je suis sériephile. Ce n'est pas une maladie et ça ne s'attrape pas... du moins je le crois. En tout cas, je suis persuadée que ça a commencé au début des années 80. Comme toute maladie, il faut au moins reconnaître les symptômes.

Aux sempiternels îles aux enfants (d'ailleurs il faudrait que je ré-expérimente la fameuse recette du gloubi boulga), capitaine Flam, Albator ou Candy, se sont succédés Chapeau Melon (ancienne et nouvelle version), the twilight zone et mon goût prononcé pour la science fiction.

Dans le désordre, je m'avalais tout un tas de séries : l'homme de l'Atlantide avec Patrick « Dallas Bobby » Duffy, Frank Chasseur de fauves (qui s'en souvient encore ?), l'âge de cristal (le concept m'a longtemps terrifié), Super Jaimie, Wonder Woman ou encore « prisonniers du temps » (j'ai le chic pour me rappeler des séries dont personne ne se souvient).

Les symptômes se sont aggravés avec les années. Je ne compte plus les disques durs blindés et les étagères qui se remplissent au fur et à mesure de mes (re)découvertes. Elles sont toujours orientées Science Fiction/fantastique mais je succombe également à des séries avec des héros/ïnes de la vie ordinaire (enfin faut voir, parce que je connais pas beaucoup de journalistes comme Carrie Bradshaw ou d'avocate aussi déjantée qu'Ally Mc Beal).

Si je faisais un « top four" (je n'en ai pas trouvé 5) de mes séries préférées de tous les temps (ou jusqu'à l'apparition d'une nouvelle série tout aussi passionnante) ce serait la suivante :

« Chapeau Melon et Bottes de Cuir » ou the Avengers tout court, (ne pas confondre avec avengers série animée de super héros) parce Mme Peel et parce que le so british John Steed.

« The Twilight Zone » ou « la quatrième dimension » : brillantissime série de Rod Serling avec entre autres un scénariste hors pair : Richard Matheson. 127 épisodes au compteur. Deux séries dérivées mais pas le même charme que la première fois où l'on entend "Vous ouvrez cette porte avec les clefs de l'imagination. Au-delà existe une autre dimension, sonore, visuelle et mentale. Vous venez d'entrer dans la quatrième dimension". Tadada (oui bon là vous imaginez la musique).

X-Files : mais attention, les sept premières saisons avec le couple Mulder/Scully. Les deux dernières je boude. Certains épisodes valent leur pesant de cacahuètes et je considère toujours la 6ème saison comme la meilleure de toutes.

« Buffy contre les vampires ». Une série au premier abord destinée aux ados. Je suis en train de la revoir depuis le début. Je possède les coffrets (même pas honte). On se rend compte avec ce deuxième visionnage que Monsieur Josh Whedon a tout imaginé du début à la fin dans un grand tableau où tous les fils sont liés : chapeau bas !

Et comme je suis définitivement fan/dingue de séries, j'y reviendrais plus longuement. Peut-être que je vous ferais découvrir certaines dont ne vous soupçonniez même pas l'existence.

Honnêtement, je préférerais toujours une bonne série à un mauvais film !

lundi 24 novembre 2008

Vous avez dis "têtue" ?

Toute à l'heure, en passant dans la réserve, j'ai vu que nous avions reçu (enfin) le livre témoignage de soeur Emmanuelle qui avait longtemps été en rupture de stock chez les éditeurs. J'ai repensé alors à cette cliente qui nous avait demandé la semaine dernière, en insistant lourdement, « mais si... vous savez, celui où elle raconte qu'elle se prostitue ».

Elle a confondu un livre avec V**ci celle là !

Elle a confondu la prostitution avec la masturbation. Il y en aurait des prostituées dans ce cas... ;)

Copain Navrant.Com

Je m'étais inscrite sur ce site il y a deux ans pour une seule et unique raison : retrouver celle que je considérais comme ma meilleure amie au lycée (sweat shirt informes, expérimentation de looks et tout le tralala). Elle était comme une soeur pour moi.

A l'époque, j'écrivais (déjà) ou tout au moins j'essayais d'écrire des chansons en anglais. Avec le recul ça peut paraître présomptueux. Nous avions 17 ans, l'âge des possibles. A l'époque elle avait un look qui tranchait face à la petite bourgeoisie ambiante. Elle ne passait pas inaperçue, surtout dans ce bahut BCBG assez collet monté. Les gens la toisaient, la raillaient et l'appelaient « la fille au bas nylon ». Pour les plus jeunes ou moins Julienclérophiles, c'est le titre d'une chanson. Moi j'avais un style passe partout, intello de service.

Je ne me souviens même plus comment nous nous sommes connues. Toujours est il que nous avions plein de points en commun. Toujours est-il qu'une amitié solide naquit et qui durerait toute notre vie , pensions nous en ados naïves.

Nous continuâmes nos études l'une près de l'autre. Je la suivis pour étudier l'histoire, elle pour devenir assistante sociale. J'avais assisté à son mariage. J'étais une de ses plus proches confidentes. Puis, comme on dit, « la vie nous sépara ». Je continuais mes études et elle suivit son mari.

Les années passèrent avec quelques coups de fil par ci par là, d'autres rencontres tout aussi amicales. Puis je perdis sa trace. C'était sans compter Internet et ma ténacité.

Quand on approche d'une certaine date fatidique, qu'on se prend une nouvelle dizaine, vlan dans les dents, on se refait inévitablement un coup de nostalgie. Il me manquait quelque chose, ou plutôt quelqu'un.

J'avais essayé auparavant de la contacter par téléphone mais son nom étant assez répandu et son divorce consommé, j'étais toujours déçue au final. Je laissais tomber, pour recommencer quelques semaines ou mois plus tard. Jusqu'à ce que je m'inscrive sur Co**in d'av**t et que je paie plein pot afin de passer une annonce bien précise. Aucun résultat, au début. Ce fut par le biais d'une amie commune, elle même inscrite sur le site, que j'eus une réponse deux ou trois semaines après mon annonce. Quelques mails échangés, ainsi que des numéros de portables. Elle déménageait non loin de chez moi, mais moi je devais partir sur Paris. Comme si le sort nous freinait une nouvelle fois. Puis mes projets changèrent et je restais. Point d'elle à l'horizon pourtant, malgré notre promesse de nous retrouver.

Cette année je l'ai de nouveau appelé sur son portable. Je l'ai trouvé distante. Ce n'était plus la même personne. Peut-être que moi aussi après tout. Tant d'efforts pour pas grand chose. Nos routes ne sont plus que deux parallèles qui ne se croiseront plus, j'en ai le sentiment. Et dire qu'elle habite à 10 kilomètres de moi. C'est bête mais c'est comme ça.

Moralité : ça ne sert à rien de vouloir remuer son passé. Laissons nos fantômes là où ils sont.

N'empêche que j'ai un goût amer quand j'y repense...

On achève bien le PS...

... ou quand les femmes peuvent être pire que les hommes quand elles se chiffonnent.

Attendons le verdict (?) final de demain soir ; si oui ou non le parti aura (enfin) sa secrétaire général ou s'il y aura encore un nouveau rebondissement d'ici là dans cette guerre des roses (une couleur de plus en plus pâle pour le coup).

Léon Blum et Jean Jaurès doivent bien rigoler (?) là où ils sont.

Le spectacle est de plus en plus affligeant, non ? Continuez comme ça, on aura qu'à organiser un bel enterrement dans quelques mois.

samedi 22 novembre 2008

Ma fantaisie

L'écriture est un luxe dont je me suis privée longtemps, faute de temps justement ou pas/peu d'envie. L'écriture est lié à un désir de se mettre à nu. Je me rends compte que redécouvrir cet art si volatile me procure du plaisir grâce à ce (deuxième) blog. L'ancien fermera ses portes bientôt. Je m'y prenais trop la tête, coupant les cheveux en quatre dans une monomanie fatigante à la longue. Il correspondait à une phase de ma vie.

Maintenant la page est tournée (roulements de tambours...).

Le squatteur

Dites moi ? Vous me donneriez le Bon Dieu sans confessions (et des carottes aussi) ?

Voici la boule de poils à quatre pattes qui squatte mon appart depuis bientôt deux ans.

vendredi 21 novembre 2008

La boussole

Je suis une quiche... entendons nous bien, je suis une quiche quand il s'agit de me situer sur un plan. Je n'ai pas le sens de l'orientation (c'est le moins qu'on puisse dire) et si dans cette vie, je suis un animal réincarné en être humain, ce n'est sans doute pas un pigeon voyageur.

Deux lignes de métro c'est une broutille, n'est-ce-pas ? Pas pour moi. J'ai réussi à me planter et à partir dans la direction opposée. Pourtant ça fait 5 ans que je le prends, ce p****in de métro.

Alors que dire quand je suis à Paris ? C'est le cauchemar assuré. Je stresse, je panique et je me retrouve invariablement au mauvais endroit. Si on me donne la marche à suivre, station par station en indiquant le sens de la ligne, j'y arrive à peu près, mais lâchée dans ces kilomètres de souterrains sans rien d'autre que l'adresse de destination, et je passe mon temps à courir pour attraper la correspondance.

Même indiquer un pays sur la carte est un parcours du combattant. Bien sûr, j'exagère (il m'arrive quand même de placer correctement des villes et des pays) mais vous m'avouerez que ne pas réussir à situer la Tunisie, c'est minable non ? Faut dire que j'avais des circonstances atténuantes : c'était l'épreuve de géographie, en licence, et le correcteur en face de moi était en ogre libidineux qui m'a fait perdre tous mes moyens (l'ogre, pas le côté libidineux, parce même si le prof avait du succès auprès des étudiantes, je le trouvais pas terrible). Ce prof était odieux : il se comportait en cours comme un Raspoutine et inspirait le malaise. On ne savait jamais si son humeur serait guillerette ou sinistre, mais je m'égare... (vous voyez : c'est plus fort que moi !).

Le plus drôle (?) c'est que je suis souvent arrêtée en pleine rue par des gens qui me demandent leur chemin ! La prochaine fois que vous croiserez une petite brune très pressée mais de bonne composition (à l'air serviable, quoi), laissez-là suivre sa route sans lui demander votre rue ;). Au mieux je vous indiquerais la bonne direction (par quelle miracle, je ne sais ? ) mais après de multiples détours ; au pire, vous vous retrouverez dans la quatrième dimension.

Battle Royale (?)

Nous y voilà : le face-à-face tant annoncé pour un poste clé qui, logiquement, servira de tremplin pour les prochaines présidentielles.

A ma gauche (?) Martine A. 58 ans maire d'une grande métropole, fille de. Elle promet un changement radical. A mon centre, Segolène R., 55 ans, ex-candidate à la marche la plus convoitée de la république, poitevine d'adoption, chantre de la « fraternité ».

Entre les deux, mon coeur ne balance pas vraiment. Mon coeur fortement ancré à gauche, même si je ne dispose pas de la petite carte, n'est pas séduit. Où est passée ma gauche ? Celle qui défend les faibles ? Celle qui est un vrai parti d'opposition ? Non, rien de rien que de la frilosité, des bagarres et des coups bas. Honnêtement, je suis finalement contente de pas être (encore) une militante active. Quelle image déplorable donnent ces coqs/poules de basse cour incapables d'accorder leurs violons faute d'un égo modeste (à ce niveau là, c'est tout un orchestre symphonique) , et de mettre en place un programme cohérent fort. La seule « avancée », ce sera, forcément, l'accession d'une femme à ce poste envié. Et après ?

Non, décidément je n'aimerais pas être à la place du militant qui devra faire son choix ce soir.

Cette royale bataille est en vérité à l'image de notre société : morose et sans espoir.

mardi 18 novembre 2008

Lutinades

Hier, quand je suis montée dans le bus, une quarantaine de lutins piaillaient à qui mieux mieux, tous excités à la fois par la sortie et aussi (surtout ?) par la perspective de prendre ensuite le métro (quelle aventure !). Devant moi un rouquin aux yeux noisettes lisant à voix haute chaque arrêt qui s'affichait sur la borne lumineuse du bus pour sa petite copine silencieuse.

Une belle façon de commencer la journée, sourire aux lèvres, de voir toute cette énergie de ces petits hommes et petites demoiselles.

Aujourd'hui par contre, le bus jouait à cache cache avec les pauvres voyageurs que nous étions. Pendant de longues minutes, le cadran de renseignements afficha continuellement 3 minutes (chouette j'étais en avance) sauf que... sauf que cela passa à 4 minutes puis revint à 3, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il (le bus, hein, faut suivre !) pointe enfin le bout de son phare. Heureusement je suis arrivée au travail sur le gong. Je ne sais même pas si mon inconnue était là comme tous les mardi....

mercredi 12 novembre 2008

Je vais être publiée...

Enfin pas tout à fait. On m'a juste contacté pour savoir si j'étais partante pour mettre à disposition mon travail universitaire sur le site du patelin où j'ai vécu mon enfance.

Je toucherais pas un kopeck mais ça fait toujours plaisir.

Transports en commun Acte Un

Je fais partie des millions de gens qui prennent les transports en commun faute d'en avoir un, de transport (et aussi par refus de le passer ce fichu permis, mais chut...) alors fatalement chaque jour apporte son lot d'anecdotes. "Sympa" d'ailleurs ce matin, entre un lecteur qui avait n'avait aucun problème pour s'étaler, m'obligeant à lire inclinée vers la gauche, et un mec qui avait allongé ses jambes en face de moi.

Douce Enfance

Pour faire écho à un billet de Madame Bulle ici (je fais passer l'info pour cette offre incroyable, mais jusque quand ?), j'évoquerais les joies de l'enfance via les jouets que l'on bricole.

Les enfants sont doués d'imagination et parfois (je le constate quand je regarde mes neveux) ils s'amusent davantage avec deux ficelles et un bout de bois malgré tous les W*i, Play*tion et autres gadgets futuristes. J'exagère, mais à peine.

De mon enfance, je retirais plus de satisfaction par la confection de cartes de pays imaginaires (moui, avec le tracé des provinces et tout et tout), de billets de banques plus vrais que nature, estampillés monnaies nationales de mes pays inventés de toute pièce. Je me souviens également qu'avec deux chaises, j'avais - au choix - un autobus, un taxi ou un canoë (selon la configuration et le nombre de chaises, cela va de soi). Avec des pinces à linge piquées à ma mère (qui de se demandait à juste titre quel était le lutin qui faisait ainsi exploser le budget "pinces à linges"), nous confectionnions, mon frère et moi, des circuits automobiles. J'étais par ailleurs "la reine des tentes". N'y voyez pas là mauvais esprit de ma part, mais avec deux/trois plaids... ou plus, et ces fameuses pinces à linges, une après midi j'avais réquisitionné ma chambre afin d'édifier (?) une chaleureuse maisonnette en couvertures avec, je ne mens pas, un coin salle de bains nanti de son miroir accroché au montant du lit. Enfin, comme j'avais des velléités de couturière... au tout au moins de styliste, un pauvre chien en peluche nous servait de mannequin : habillé comme un mafiosi (costume blanc, cravate rouge), nous le faisions défiler sur le lit en guise de podium.

Il faut dire qu'à l'époque mes parents n'avaient pas énormément de moyens. Malgré cela, ou sans doute à cause de cela, mon imagination débridée a fait la part belle à mes souvenirs des mercredis et de samedi après midi. Merci à toi, Bulle, de m'avoir replongé dans ces jolis moments.

mercredi 5 novembre 2008

Yes he did

Je n'y croyais pas à vrai dire. J'avais des doutes, y compris ce matin quand je me suis assise avec mon mug de café devant la télé et les premiers résultats qui tombaient me donnaient le sentiment que j'avais, hélas, raison une fois de plus. Les sondages des deux précédentes élections avaient donné vainqueurs les deux adversaires successifs face à un guignol qui ne fait même plus rire au bout de 8 ans, et le coup de théâtre avait d'autant été plus crispant. C'est donc avec un sentiment de défaitisme que j'avais machinalement allumé ma télé. Je n'en revenais donc pas quand la commentatrice télé me confirma que je ne rêvais pas, que le "la World company" l'avait élu.

Bien sûr, il y aurait un temps d'adaptation ; bien sûr il n'était pas un super héros ; évidemment le soufflé retomberait, inévitablement, car les attentes risqueraient d'être déçues, mais ce matin là, j'étais confiante, voire euphorique car oui, tout était possible, que moi aussi je pouvais y arriver (non, pas à devenir la prochaine présidente des Etats Unis ;-) je n'ai rien de Geena Davis) mais tout au moins à régler ce qui me semblait insurmontable jusque là.

Pour le coup, la patrie des libertés et des droits de l'homme avait un sérieux train de retard.